< PreviousENVIRONNEMENT 30 ROSERAIE COMMUNALE Avec cette fiche informative, nous vous proposons des conseils généraux destinés au jardinier amateur soucieux de profiter de ses rosiers� L’ENTRETIEN DES ROSIERS Dans les fiches précédentes, nous avions évoqué la plan- tation et la taille des rosiers remontants et non remontants. Cette fois, nous nous attarderons sur les soins et conseils pour avoir des rosiers en bonne santé et une belle floraison. • Choisir un rosier rustique résistant au froid et peu sensible aux maladies. • On peut se renseigner auprès d’un horticulteur féru de rosiers ou sur internet. Les sources ne manquent pas. • Il sera installé au bon endroit, en situation suffisamment ensoleillée (minimum de 4 à 6 heures par jour) et bien aérée. • Il sera planté dans une terre riche qu’on amendera (compost, fumier ou engrais organique). L’ARROSAGE EST UN POINT ESSENTIEL La première année, voire la deuxième, il est conseillé d’ar- roser le jeune plant abondamment une fois par semaine. Privilégier un arrosage de 10 litres d’eau en une seule fois plutôt qu’un peu d’eau tous les jours. Ceci pour inciter les racines à aller chercher l’eau en profondeur. Ensuite, les rosiers, une fois bien installés, ne devraient plus demander un arrosage hebdomadaire, sauf en cas de sécheresse ou de canicule. EN AUTOMNE Il est recommandé de protéger le pied des rosiers par un paillage : feuilles mortes ou broyat de feuillus (jamais de résineux) ou du paillis. La décomposition de cette couche libérera des éléments qui enrichiront naturellement le sol et apportera ainsi des nutriments complémentaires. La structure du sol sera améliorée par l’apport d’un amen- dement organique, idéalement une épaisse couche de compost « maison », du fumier en granulé, du lombri-compost, ou encore du terreau de feuilles ou de l’or brun spécial rosiers. Pour ce dernier prévoir 1 kg par pied. Pour finir on peut épandre 1 poignée de cendre de bois (potasse). Tous les trois ans, vous pouvez épandre du fumier de cheval avant l’hiver afin qu’il libère lentement ses composants nutritifs. Cet apport contribue à l’équilibre en azote qui stimule la pousse. AU PRINTEMPS Les rosiers seront nourris avec un amendement organique décrit plus haut. Notons toutefois que pour les rosiers remontants un second apport est parfois nécessaire en mai-juin pour soutenir la floraison et parfois pour les rosiers gourmands (type rosiers anglais) même un troisième fin juin – début juillet. Moins gourmands, les non-remontants ne demandent qu’une seule application d’engrais organique en mai. En cas de gelées tardives (mars – avril), il arrive que les nouvelles pousses soient brûlées et se dessèchent. Il suffira de couper sous la partie gelée. Cette opération ne retardera la floraison que de quelques semaines. Notons que si l’on ne retaille pas les extrémités brûlées le rosier se remettra de lui- même et produira de nouvelles pousses sous les parties atteintes. Pour les rosiers remontants, qui fleuriront en deux ou trois vagues successives, il est recommandé de couper les fleurs fanées au fur et à mesure afin de favoriser la formation de nouveaux boutons floraux. On peut cesser cette opé- ration à partir de fin août pour laisser fructifier les rosiers et produire de beaux cynorrhodons. COMMENT PRENONS-NOUS SOIN DES ROSIERS DANS LA ROSERAIE COMMUNALE DE CHAUMONT-GISTOUX ? En accord avec l’esprit d’Ivan LOUETTE, l’espace est géré avec un souci environnemental, donc sans engrais ni pesticides. Les fumiers et compost semblent convenir en particulier aux variétés remontantes à grosses fleurs (hybrides de thé, floribundas, roses anglaises, Portland) que nous ne possédons pas à la roseraie. Les engrais sont en voie de disparition dans la roseraie, le but étant de ne conserver que des variétés n’en nécessitant pas. Mais le fumier tous les trois ans est accepté. Pas de compost non plus si ce n’est celui constitué par les plantes enlevées qui se décomposent naturellement sur le sol et peuvent ainsi constituer du paillis. Nous utilisons les copeaux de feuillus qui sont utiles, à mettre en hiver. Il est conseillé d’en ajouter chaque année plutôt que de l’épandre en trop grosse épaisseur. Et maintenant, pensez à prendre soin de vos rosiers … MICHELINE BONÉ Ces 5 et 6 juin 2021, ne manquez pas la 5e édition du Week-end Parcs et Jardins de Wallonie ! A cette occasion, des visites guidées de la roseraie vous sont proposées : • Le samedi 5 juin 2021 de 14 h 30 à 16 h • Le dimanche 6 juin 2021 de 14 h 30 à 16 h Contact et infos : yvan � capouet @ gmai l � com ou 0499/35�29�52ENVIRONNEMENT 31 COMMENT RECONNAÎTRE LES VRAIS FRAISIERS DES FAUX FRAISIERS DANS LA ROSERAIE ? UN VRAI CASSE-TÊTE OU UN PETIT JEU AGRÉABLE ? C’est simple, direz-vous : le fraisier sauvage (Fragaria vesca) fleurit (pétales blancs) dès le mois d’avril et donne de petites fraises comestibles et souvent délicieuses que nous reconnaissons tous. Mais dès le mois de mars, on trouve aussi ceci dans la roseraie : Ce fraisier, appelé Potentille stérile (Potentilla sterilis) ou Potentille faux fraisier fait aussi partie des Rosacées mais plusieurs éléments le différencient de son cousin, le vrai fraisier sauvage. • Ses pétales blancs ne se touchent pas, ni ne se recouvrent par les bords. • Son réceptacle1 est entièrement velu, alors que celui de son cousin est glabre. • La face inférieure de ses folioles2 au nombre de trois, est glauque et les poils présents sont dressés obliquement. • Les dents de ses folioles sont larges et plus ou moins obtuses, alors que celles du fraisier sauvage sont aiguës. • La dent apicale3 de sa foliole centrale est plus courte que les deux adjacentes. • Il fleurit dès le mois de février, alors que l’autre c’est dès le mois d’avril. • Dommage pour les gourmets, il n’a pas de fraises à offrir … Mais ce n’est pas tout : il existe aussi des potentilles qui ressemblent a priori à des fraisiers mais elles ont des fleurs jaunes, ce qui est déjà un bon critère de différenciation. En voici 2 sur les 11 espèces existantes (Flore écologique de Belgique) : La Potentille rampante (Potentilla reptans) appelée aussi Quintefeuille ou Herbe à 5 feuilles : elle fleurit en juillet-no- vembre (fleur à 5 pétales jaunes). Dans votre jardin, vous avez probablement le Fraisier des Indes, d’origine asiatique, Potentilla indica : il s’est échappé des jardins où il était cultivé comme plante orne- mentale. Cette espèce a un caractère invasif dans les milieux qui lui conviennent, concurrençant même la fraise des bois. Il faut se méfier de ses fruits rouges, modérément toxiques et heureusement insipides, si bien qu’on ne risque tout de même pas de poursuivre sa dégustation et de prendre des risques. LES AMIS DE LA ROSERAIE 1 Réceptacle : renflement du sommet du pédicelle, sur lequel viennent s’insérer les différentes pièces florales. 2 Foliole : division d’une feuille composée ; dans le cas exposé, il y a trois folioles. 3 Dent apicale : dans ce cas, dent située au sommet de la foliole. Réceptacledent apicale et folioleENVIRONNEMENT 32 LA BALSAMINE DE L’HIMALAYA, UNE JOLIE FLEUR TRÈS ENVAHISSANTE ! La balsamine de l’Himalaya est une des espèces exotiques envahissantes parmi les plus largement répandues en Brabant wallon et en Wallonie de manière générale. Originaire d’Asie, elle n’a pourtant été introduite volontairement comme plante ornementale dans notre région qu’à partir de 1939. Actuellement malheureusement, après s’être très (trop) bien acclimatée à son nouvel environnement, une grande majorité du réseau hydrographique est confronté à sa présence en excès. Majoritairement cantonnée dans la plaine alluviale, on peut toutefois également la retrouver en sous-bois sec ou dans certains jardins pourtant éloignés de tout écoulement d’eau. C’est son caractère pionnier et très opportuniste qui lui permet de coloniser des milieux très diversifiés. La diversité floristique des habitats de grand intérêt biologique est dès lors menacée. La floraison estivale de la balsamine de l’Himalaya ne passe pas inaperçue à Chaumont-Gistoux tellement elle est largement répandue le long du Train et dans les milieux humides voisins. Depuis 2020, le Service Environnement de la Commune mène une action de gestion le long du ruisseau du Pré Delcourt dans le cadre du plan d’action coordonné par le Contrat de rivière Dyle-Gette. Pour compléter ces actions, le B rabant wallon va, cette année, initier une gestion de plusieurs années sur le ruisseau du Train (au moins 3 ans). En 2021, les travaux visent à libérer le cours d’eau de cette invasive depuis la rue Almez jusqu’à la chaussée de Huy, au gré de 3 passages effectués entre juillet et septembre� Au fil des ans, les actions se poursuivront vers l’aval. Merci alors de réserver bon accueil aux ouvriers occupés à la tâche que vous pourriez croiser cet été le long du cours d’eau ! JÉRÉMIE GUYON, CONTRAT DE RIVIÈRE DYLE-GETTE COUP DE PLUME ! LE PINSON DES ARBRES (FRINGILLA COELEBS) Le Pinson des arbres est un des oiseaux les plus fréquents de nos jardins. Il est souvent associé à la gaieté, du fait de son chant qu’il est capable de répéter de longues heures durant. ■ Description De la taille d’un moineau, assez dodu et au bien joli « costume » contrasté avec son ventre rouille, sa calotte gris-bleuté et de belles barres blanches sur les ailes. La femelle ressemble au mâle tout en ayant des couleurs plus discrètes. ■ Mœurs En hiver, les pinsons ont une nette tendance à se regrouper, parfois même par troupes de plusieurs milliers d’individus. ■ Alimentation Les Pinsons des arbres ont un gros bec de granivore. Ils se nourrissent généralement de graines au sol où ils se déplacent en sautillant mais à la belle saison, ils mangent aussi des bourgeons, des baies, des fleurs, des insectes, … ■ Nidification Ils font leur nid en forme de coupe, généralement dans une fourche d’arbre. Il est fait de brindilles, de radicelles et de mousse. La femelle y pond 4 ou 5 œufs et une fois les oisil- lons émancipés, ils font une deuxième nichée. ■ Habitat/réparti- tion Ils fréquentent des milieux très variés : parcs, jardins, forêts. Ils ne sont pas très farouches et on les retrouve donc fréquemment près des humains. ■ Migration Les Pinsons des arbres qui nichent chez nous ont tendance à rester l’hiver mais les populations vivant plus au nord sont beaucoup plus migratrices. ■ Chant Dès le mois de février, les Pinsons des arbres sont assez bavards et leurs chants sont parmi ceux que l’on entend le plus dans nos parcs et jardins, ritournelle assez autoritaire accompagnée de quelques sifflements brefs et secs. XAVIER LEBRUN, ADMIRATEUR D’OISEAUX En plus de cette présentation du Pinson des arbres, découvrez « Appeler un chat, un chat … » que vous trouverez sur le site : https ://www . chau- mont-gistoux . be/vivre-a-cg/nature-environnement/animaux/oiseaux33 Foxy and co Salon de toilettage Sur rendez-vous Célia Blanpain 15 Rue de Wavre - 1325 Chaumont-Gistoux 0468/38.59.00 BON à valoir sur présentat ion de celui-ci 5eur os 010/688.122 www.generationimmo.be info@generationimmo.be CONSEILS & ESTIMATION OFFERTS Vendre ou louer votre maison/appartement ? 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Pour devenir agent forestier, il faut détenir un Certificat de Capacité en Sylviculture, diplôme décerné à l’issue d’études secondaires supérieures avec une spécialisation en Sylviculture. Ensuite, il faut réussir un examen du SELOR pour pouvoir pré- tendre obtenir un des 350 postes (environ) d’agents forestiers en Région wallonne, quand un poste se libère. ■ Quelles sont ses missions ? Tout d’abord, son métier est de gérer les bois et forêts appar- tenant aux propriétaires publics tels que la Région wallonne, les communes, les CPAS, les Fabriques d’Eglise, la SWDE, Vivaqua, etc. La gestion de ces bois comprend les travaux, de la plantation à l’exploitation, avec l’élagage, les éclaircies, les ventes de bois sur pied, les aménagements forestiers, etc. Son statut d’Officier de Police Judiciaire lui confère le rôle de policier des forêts. C’est lui qui fait respecter les législations telles que le Code Forestier pour les propriétaires privés et les utilisateurs de la forêt. Il fait également appliquer la Loi sur la Conservation de la Nature dans les réserves naturelles et dans les sites Natura 2000. Il intervient également pour contrôler et faire respecter la Loi sur la Chasse et la Pêche. Il est également compétent pour toutes législations qui concernent le respect de l’Environnement, comme le Décret relatif aux Déchets, certains articles du Code de Développement Ter- ritorial (Modification du relief du sol en milieu humide et déboisement, arrachage de haies, essentiellement). Vu leur formation, les agents forestiers sont également bombardés « Guides Nature ». ■ Qu’est-ce qu’un Triage ? Le Triage est la plus petite unité territoriale du Département de la Nature et des Forêts. Le Triage de Chaumont-Gistoux com- prend les communes de Chaumont-Gistoux, où est concentrée la majorité des bois soumis, de Mont-Saint-Guibert, Chastre, Walhain, Perwez, Incourt et la partie au sud de la N25 de Grez-Doiceau. Ce qui représente environ 400 km2. Le Triage de Chaumont-Gistoux est un des 6 triages de la Brigade Est du Cantonnement de Nivelles. Il y a deux Brigades dans le Cantonnement de Nivelles. Il y a 4 Cantonnements dépendant de la Direction des Services extérieurs de Mons. Le Département de la Nature et des Forêts est un des Dépar- tements au sein du Service Public de Wallonie de l’Agricul- ture, des Ressources Naturelles et de l’Environnement de la Région wallonne. LANDES À BRUYÈRES ET PELOUSES SUR SABLE : SUITE DES TRAVAUX À LA CHAMPTAINE ET AU BOIS MATELLE A l’heure où ces quelques mots sont écrits, les travaux font une pause. L’entrepreneur profite du temps sec pour terminer, ailleurs, un chantier en retard … Les intrépides, qui bravent le danger et l’interdit, auront constaté qu’il ne reste plus qu’à arracher les dernières souches dans les talus, les essences exotiques envahissantes et installer les clôtures des pâtures pour moutons et/ou chèvres. Nous avons déjà reçu plusieurs candidatures pour la mise à disposition des pâtures pour des moutons. Nous aimerions avoir également des chèvres pour entretenir la repousse des ligneux. Si vous êtes intéressé par la mise à disposition de ces pâtures, merci de contacter le DNF, Cantonnement de Nivelles 067/88.42.90), nivelles.cantonnement.dnf . dgarne @ spw . wal- lonie . be ou eric . chiliade @ spw . wallonie . be Pour rappel, un arrêté du Bourgmestre interdit la circulation sur les sentiers et chemins qui traversent la RND Champtaine, pendant la durée des travaux et ce, jusqu’au 30 juin 2021. Cette interdiction inclus également la RND elle-même. ERIC CHILIADE, AGENT AU DEPARTEMENT DE LA NATURE ET DES FORETS AU CANTONNEMENT DE NIVELLES35 OUCH BELGIUM ASBL ASSOCIATION DE PATIENTS ALGIE VASCULAIRE DE LA FACE CLUSTER HEADACHE OUCH-BELGIUM.BE INFORMER Expliquer les symptômes et les traitements SOUTENIR Les patients et leurs proches RASSEMBLER Pour agir ensemble MISSIONS DE L’ASSOCIATION : LETELLIER Christine Uniquement sur l'entité de Chaumont-Gistoux 0495/23 54 69 Infirmière à domicile Conventionnée toutes mutuelles Une qualité de soins au service du patient TRAITEUR / BOUCHERIE CHARCUTERIE / FROMAGERIE SANDWICHERIE EPICERIE FINE Chaussée de Huy, 221 - 1325 CHaumont-Gistoux info@traiteurbarras.be www.traiteurbarras.be Tél: 010/60.42.48 Rue de l'Eglise, 41 1325 Corroy-Le-Grand Tél : 010 65 91 19 info@labardane.be Etude, création & entretien de jardins Soins à Chaumont-Gistoux, Walhain St-Paul Grez-Doiceau & Incourt Agréés toutes mutuelles Soins à domicile CHAUMONT GISTOUX DESHAYES Kathleen 0498/46 91 84 LONGUEVILLE Sarah 0473/57 46 19 Chée de Huy, 98 1325 DION-VALMONT Tél.: 010.68.92.50 Fax : 010.68.95.90 Ouvert du mardi au vendredi de 14 à 18h30, samedi de 9 à 13h • Fermé le lundi BIERES EAUX - VINS LIMONADES ALCOOLS www.etschoppin.beENVIRONNEMENT 36 CHRONIQUE AGRICOLE : CLÉS POUR UNE COHABITATION HARMONIEUSE ENTRE RANDONNEURS ET AGRICULTEURS Oserait-on dire que c’est peut-être un des bénéfices de la pandémie ? Depuis un an, nous (re)découvrons l’attrait de nos sentiers. Et à Chaumont-Gistoux, nous sommes de vrais privilégiés, nous avons près de 100 kilomètres sur lesquels user nos baskets. Tout ça dans un environnement bucolique et champêtre, à travers bois, champs, prairies, au détour d’un cours d’eau, par monts et par vaux (ce qui a valu à notre Commune le label « Commune Pédestre », décerné en 2020 par l’asbl Tous à pied). Oui, vraiment, nous avons une chance incroyable. Quand nous arpentons nos chemins, il ne suffit pas de mettre un pied devant l’autre … Il y a quelques règles à connaître ou à se remettre en mémoire pour respecter les cultures, le bétail, ou l’environnement en général. Aujourd’hui, il semble qu’un rappel des bonnes pratiques soit nécessaire pour que les uns puissent profiter pleinement de la nature qui les entoure et que les autres se sentent respectés dans leur travail. LES CHAMPS ET LES PRAIRIES NE SONT PAS DES ESPACES PUBLICS Avouons-le : on est parfois tenté de couper à travers champs. Surtout si le champ en question n’est pas encore semé ou s’il est couvert d’herbe à faucher. On ne voit pas le mal … Certains agriculteurs entendent même des promeneurs pris sur le fait leur rétorquer : « j’ai le droit d’être là ». Et pourtant : les champs, s’ils sont très rarement clôturés, sont des propriétés privées. Aucun agriculteur, de son côté, ne se permettrait de faire pâturer ses vaches dans nos jardins. Le trait est certes un peu grossi, mais le principe reste identique : nous n’avons rien à faire dans les champs ou les prairies. Et nous avons assez de sentiers accessibles à tout un chacun pour ne pas en dévier. DES SERVITUDES DE PASSAGE Ceci dit, certains champs et prairies sont officiellement traversés par des sentiers communaux. Il s’agit de servitude d’utilité publique. Si l’espace est clôturé, l’agriculteur a l’obligation de vous laisser libre accès via une chicane ou un tourniquet ou un passage ouvert dans la clôture. Si l’agriculteur a des devoirs, les promeneurs en ont d’autres. Rappelons notamment : il est important de respecter l’as- sise du sentier et de ne pas s’en écarter. Si le bétail est en pâture, il est recommandé de traverser le sentier sans vous y attarder et de tenir vos chiens en laisse, conformé- ment à notre Règlement Général de Police. Un chien qui court vers une vache, même pour jouer, est une source de stress énorme pour le bétail. Il est demandé aussi de ne pas s’attarder dans les prairies, pour y pique-niquer par exemple (sauf autorisation expresse du propriétaire). C’est tentant, surtout depuis le confinement, car les lieux sont souvent idylliques mais encore fois, vous êtes dans une propriété privée. Vous pouvez uniquement la traverser. En résumé, nous remercions les promeneurs de : • ne pas s’écarter du chemin • ne pas jeter de déchets • adopter un comportement calme et conforme à l’usage des lieux • tenir son chien en laisse. CECI N’EST PAS UN SENTIER … De plus en plus, on observe de longues bandes enher- bées, en bord de route et chemin ou parfois au milieu des cultures. Ce sont des MAEC1 et celles-ci non plus ne sont pas des chemins de traverse (voir interview dans encadré). Nous vous encourageons donc à profiter un maximum de nos chemins et sentiers pour découvrir les beautés de notre commune et nous vous remercions sincèrement de respecter ces quelques consignes pour que tous, nous puissions cohabiter, en toute sérénité. Bel été ! AURÉLIE VAN EECKHOUT, ECHEVINE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ENVIRONNEMENT 1Méthode Agro-Environnementale et Climatique Certains de nos sentiers traversent prairies ou champs : il s’agit d’une servitude de passage. Il est important de ne pas piétiner les cultures et de rester sur l’assise du sentier.ENVIRONNEMENT 37 Pierre-Yves Bontemps est responsable opérationnel chez Natagriwal. Il nous explique à quoi ces bandes enherbées sont destinées. Chez Natagriwal, que proposez-vous et à qui vous adressez-vous ? Natagriwal est une asbl dont la principale mission est d’in- former, conseiller et encadrer les agriculteurs, forestiers et propriétaires publics ou privés dans la mise en œuvre du programme agro-environnemental et du réseau écologique européen Natura 2000. Une MAEC, c’est quoi exactement ? MAEC est l’acronyme de Méthode Agro-Environnementale et Climatique. Ces méthodes, mises en place par les agri- culteurs, sont favorables à la protection de l’environnement (préservation de la biodiversité, du sol, de l’eau et du climat), à la conservation du patrimoine animal ou végétal et au maintien des paysages en zone agricole. Les agriculteurs, engagés de manière volontaire, bénéficient d’une aide financière pour couvrir l’effort et les coûts relatifs à la mise en œuvre de ces méthodes. Dans quel cas un agriculteur décide-t-il d’installer une bande enherbée ? Quel intérêt pour lui ? pour les riverains ? pour la biodiversité ? L’agriculteur peut avoir différentes raisons d’implanter une bande enherbée. Il peut avoir un objectif de lutte contre l’érosion des sols. La bande d’herbe va être placée pour couper la pente, ralentir l’eau et ainsi, éviter qu’elle ne se transforme en torrent de boues. Un autre objectif peut être de jouer le rôle de tampon entre le champ et un milieu plus sensible, comme un cours d’eau. Ainsi, s’il y a un peu de vent quand l’agri- culteur pulvérise un pesticide, celui-ci se retrouvera dans la bande d’herbe, et non dans le cours d’eau. Enfin, il peut tout simplement vouloir améliorer le réseau écologique de la plaine agricole. Cela arrive plus souvent qu’on ne l’imagine. L’intérêt pour l’agri- culteur est d’avoir une meilleure pro- tection de l’envi- ronnement, service pour lequel il sera rémunéré. Pour le riverain, les bandes structurent le paysage et limitent certains soucis liés à l’activité agricole (comme les coulées boueuses). C’est également un réel plus pour la biodiversité, car ces bandes vont accueillir de nom- breux insectes dont pourront se nourrir les oiseaux. De plus, l’absence d’engrais favorisera le développement de fleurs. Une bande enherbée, est-ce considéré comme une culture ? Les bandes enherbées sont toujours bien considérées comme une « culture » dans le sens où, même si elles se rapprochent plus de la prairie de fauche, elles sont comptabilisées comme terre cultivée. Il y a différents types de bandes enherbées, en fonction des objectifs de l’agriculteur : lutte contre l’érosion, accueil des oiseaux des plaines ou encore accueil des insectes butineurs (avec beaucoup de fleurs vivaces, dans ce cas). Ca ressemble parfois à un sentier ? Peut-on l’emprunter ? C’est vrai, mais ce n’est pas du tout un sentier ! La première des raisons pour ne pas emprunter ces bandes est que le cahier des charges que l’agriculteur doit respecter interdit que ces bandes servent de chemin : si la bande est empruntée, et que l’agriculteur est contrôlé, il sera sanctionné financièrement. Et, comme chat échaudé craint l’eau froide, il y a peu de chance que l’agriculteur continue à mettre en place des bandes, si son travail n’est pas respecté … Ensuite, le passage va empêcher la bande de jouer son rôle écologique : pas de nichées de perdrix, les fleurs seront piétinées, et la terre à nu à force de passages ne ralentira pas le ruissellement … S’il y a une seule chose à retenir, ce serait donc de laisser tranquille ces ilots de biodiversité, en passant son chemin. Quelles sont les contraintes pour les agriculteurs ? Les agriculteurs ne peuvent pas mettre d’engrais et ne peuvent pas pulvériser de pesticides. Il y a néanmoins un traitement de manière localisée (avec un pulvérisateur à dos) qui est autorisé contre les chardons et les rumex. Au niveau de la récolte, elle se fait par fauche tardive : après le 15 juin pour les bandes fleuries (afin de favoriser une seconde floraison estivale), voire après le 15 juillet pour les bandes enherbées plus classiques. Et, chaque fois, une partie est laissée non fauchée pour servir de refuge pour les insectes, notamment les papillons. À Chaumont-Gistoux, compte-t-on beaucoup de MAEC ? Disons que ça dépend du type de méthode. Ainsi, comparée aux communes limitrophes, Chaumont-Gistoux présente moins de haies (avec un peu plus de 3 kilomètres engagés), mais plus de bandes enherbées (avec près de 11 kilomètres). Enfin, il reste une marge de progrès pour les bandes fleuries et les bandes d’accueil des oiseaux des champs : avec 3 kilomètres installés, c’est la moitié des communes limitrophes. Exemple d’une bande enherbée classiqueFINANCES 38 LE COMPOSTAGE ET LE PAILLAGE, UN TAS D’AVANTAGES ! VISIOCONFÉRENCE-DÉBAT AVEC VINCENT GOBBE, CO-PRÉSIDENT DU COMITÉ JEAN PAIN Le mardi 15 juin à 19 h 30, nous vous proposons un webinaire très pratique et concret : vous découvrirez une série d’astuces et de bonnes pratiques pour gérer durablement vos déchets organiques et réduire le poids de vos poubelles ! Inscriptions souhaitées avant le lundi 14 juin à l’adresse communicatio n @ chaumont-gistoux . be . Un lien vous sera alors transmis pour assister au webinaire et interagir avec l’orateur. Une initiative de la Pro- vince du Brabant wallon LE SAC BLEU DEVIENT … LE « NOUVEAU SAC BLEU » ! Le 1er juillet, InBW introduira le nouveau sac bleu dans notre commune. De quoi réduire encore le poids des déchets résiduels : presque tous les emballages en plastique ménagers seront acceptés dans ce nouveau sac (pots de yaourt, raviers de beurre, sachets et films en plastique, … ). Les anciens sacs restent valables indéfiniment� À partir de juillet, vous pourrez donc les proposer à la collecte, avec les nouveaux emballages en plastique autorisés. Les nou- veaux sacs seront vendus au même prix, dans les mêmes points de vente. Le calendrier de collecte reste également inchangé. Vous pourrez donc sortir le nouveau sac bleu le même jour qu’avant et trier plus, avec le même confort. Plus d’infos sur www . inbw . be (vous recevrez un toutes- boites explicatif et détaillé dès la mi-juin) DE LA SANTÉ FINANCIÈRE DE NOTRE COMMUNE A l’heure de la rédaction du présent article, nous ne possédons pas encore le détail des résultats des comptes de 2020. Confidentiellement, et tout à fait entre nous, ces résultats devraient être positifs, voire bons, malgré les charges d’une année difficile. Nous prévoyons cependant que les difficultés financières liées aux répercussions de la crise sanitaire et économique actuelle devraient nous atteindre principalement dès 2022. Il m’est venu à l’esprit une comparaison non dépourvue de sens que je ne résiste pas à partager avec vous. Le responsable des finances communales est en quelque sorte le garant de la santé financière de la commune tout comme un médecin l’est de celle de son patient. Trop endettée et dépensière (lisez en surpoids), la commune risque tout simplement « l’infarctus financier ». C’est ce qui s’est produit il y a quelques années, on s’en souviendra. Mise au régime « moins de quantité mais plus de qualité » elle a retrouvé « une santé » malgré la difficulté de tenir, au fil des années, ce régime nécessaire à la récupération de son poids idéal. Que se passe-t-il alors lorsque le but semble atteint ? Eh bien, las des contraintes et restrictions prescrites, le patient a tendance à relâcher sa vigilance voire à retrouver d’anciens comportements qu’il devient difficile de gérer. Le médecin des finances communales doit alors intervenir à nouveau pour endiguer ces tendances, bien que compré- hensibles peut-être, pour préserver la santé de son patient. Son rôle est évidemment ingrat, pas toujours apprécié par tous, mais il est indispensable. Si cela est bien compris, c’est-à-dire si nous comprenons que toutes nos demandes ne peuvent être nécessairement et immédiatement satisfaites, nous ménagerons la santé financière de notre commune et sa capacité, à court comme à plus long terme, à rendre aux citoyens le meilleur service possible sans devoir augmenter sa contribution. PIERRE LANDRAIN ECHEVIN DES FINANCES39 Est désormais multimédia ! 10 0 % Rue Joba 9 – 4053 Embourg Siège d’exploitation : Rue Edouard Baillon 1 Bte 5 – 6224 Fleurus 04 224 74 84 – 04 224 23 69 www.uni-media.be UNImédia Editions Multimédia Contact : Jean-Michel Delforge – info@uni-media.be Vous désirez insérer une publicité dans cette brochure ? CONTACTEZ MOI ! Denis Lacroix Gsm : 0497 53 63 44 E-mail : d.lacroix@uni-media.be PUB_Unimedia_210x297_Denis.pdf 1 13-05-20 13:51:08Next >