< Previouspage 10 | N°166 | Septembre 2022 Les travaux d’aménagement des abords de la rue de la Sucrerie ont débuté. Ce chantier d’un peu plus de 100.000 € a une durée estimée de 3 mois. L’accès au parking devrait rester garanti durant toute la durée du chantier. Intervention bien nécessaire pour le revêtement hydrocarbonné Chemin des Bragues, Chemin des Crolites et Chemin des Veuves. Cette dernière intervention a même nécessité la réfection totale des fondations de la voirie. ¥ Chantier d’égouttage d’Ipalle et relifting de la rue de Dendre C’est en juin dernier que le chantier d’égout- tage de la rue de Dendre a débuté. Un tronçon d’égouttage sera restauré par Ipalle, et un autre verra également sa capacité augmentée. Afin de s’assurer qu’une fois ce chantier ter- miné, le quartier retrouvera une quiétude à long terme, dans une première phase, la SWDE a profité de l’occasion pour remplacer sa conduite d’adduction d’eau sur l’ensemble de la longueur de la voirie, tandis qu’Ores a fait de même avec une conduite de gaz et l’alimentation électrique. Voo est intervenu à son niveau également. L’objectif étant d’impacter le moins possible les riverains et établissements dépendants de cette voirie, tout a été mis en œuvre pour que durant les premières semaines, la circulation ne soit pas impactée. La seconde phase nécessite par contre la fer- meture complète de la voirie durant plusieurs mois (estimation de 160 jours ouvrables) C’est durant cette seconde phase que les tronçons d’égouttage seront remplacés, avec pour aboutissement une rénovation de l’espace voirie, trottoir… L’étroite entrée dans la rue de Dendre se fera désormais par un plateau afin de réduire la vitesse des automobilistes et protéger de la sorte les nombreux jeunes (et moins jeunes) piétons. Les trottoirs et la voirie seront à l’entrée, sur un même niveau, rendant ainsi les usagers faibles prioritaires. Une fois la largeur de la voirie le permettant, les trottoirs seront à nouveau en dénivelé, et leur largeur sera augmentée afin de laisser plus de place aux usagers faibles. L’offre en places de stationnement sera réor- ganisée, mais restera similaire à ce que la rue permet aujourd’hui d’un point de vue quantitatif. Les arbres seront bien entendu maintenus. Les matériaux utilisés resteront sensiblement similaires à ceux que l’on connait aujourd’hui, c’est-à-dire en voirie et en trottoirs de la pierre naturelle, et pour les linéaires de la pierre bleue. Des passages piétons seront clairement définis afin de sécuriser les différents cheminements piétons de la zone. Réparation d'un muret par nos ouvriers, chemin de l'Aubisterie à Ostiches Belle opération de nos ouvriers commu- naux au Boulevard des Glacis. Des avaloirs ont été remplacés et des traversées de voirie menant sur le haut des berges ont été entièrement refaites.Septembre 2022 | N°166 | page 11 TRAVAUX Comme chaque année les marquages du terrain de balle pelote ont été entièrement repeints juste avant le « 8 de septembre » Dans nos cimetières, depuis l’interdiction des produits phytos, les nouvelle techniques de gestion de l’espace impossibles à réaliser du jour au lendement prennent peu à peu leur place, comme ce couvre sol à Ghislenghien Après la cure de Bouvignies, c’est le quartier des Haleurs qui a accueilli dernièrement des moutons (roux ardennais, une race belge pro- tégée) pour entretenir certains espaces verts Des dispositifs permettant d’accueillir des plantes et améliorer ainsi considérablement l’habitat des poissons ont été placés par les pêcheurs au canal Ath-Blaton. Afin de rendre la quiétude initialement prévue pour ce quartier, la rue de la Candiserie est maintenant en voie sans issue. Nos ouvriers profitent de la fin de la saison pour la végétation pour tailler les arbres et haies en ville et dans nos villagespage 12 | N°166 | Septembre 2022 VA_GOFFIN_A4_march2022_HDdef.indd 3VA_GOFFIN_A4_march2022_HDdef.indd 325/02/22 17:0525/02/22 17:05Septembre 2022 | N°166 | page 13 ENVIRONNEMENT Analyses du sol et de la nappe phréatique Depuis le début de l’année, la SPAQUE (Société publique d'aide à la qualité de l'environnement) a été chargée d’évaluer la pollution en métaux dans la nappe phréatique « calcaire », liée aux activités historiques de « La Floridienne » et l’extension éventuelle de la pollution au-delà des limites du site. La nappe concernée se situe aux alentours des 20m, et concerne une nappe différente de celle usuellement concernée par les puits (environ 10m). Par mesure de précaution, le Bourgmestre avait interdit tout captage d’eau dans un rayon de 100m autour du site de Flauréa le 07/12/2021. Pour mener à bien cette opération, la SPAQUE va procéder à une campagne de prélèvements d’échantillons d’eau souterraine qui seront collectés notamment via un nouveau réseau de piézomètre (genre de puit). Au mois de juin, de nouveaux piézomètres ont donc été forés à plusieurs endroits autour du site industriel et près de l’administration communale. Les résultats de ces analyses seront connus en fin d’année et seront alors publiés.page 14 | N°166 | Septembre 2022 Campagne de dératisation automnale : des furets à l’affût ! A l’automne 2022, une campagne de dératisation sera à nouveau menée sur tout le territoire athois (espace public) par une firme spécialisée (Antinuisible). Cette opération comprend : •Les applications de produits raticides (après dépistage préalable des points d’infestation) dans l’espace public (égouts, berges de cours d’eau et fossés communaux) ; •Un 2e passage avec contrôle des postes d’appâts et réapplication si nécessaire en cas de réinfestation ; •L’évacuation (et incinération) des cadavres afin de ne pas contaminer l’environnement. Une nouveauté cette année : les tests de méthodes alternatives seront poursuivis dans le village de Moulbaix et au centre-ville. En quoi consistent ces méthodes alternatives ? Le but de ces méthodes : réduire la souffrance animale et/ou diminuer le risque de rejet de substance toxique (polluant) dans l’environ- nement et la chaîne alimentaire. Comment ? Par exemple, en limitant la quantité de poison utilisée, en piégeant mécaniquement l’animal (et l’endormant via utilisation d’un gaz), au moyen d’un prédateur ou encore par piège à clapet (tapette). Nouveauté cet automne, des furets seront utilisés en tant que prédateurs naturels dans des zones comportant des terriers, en ciblant un village. 4 furets adultes constituent l’équipe uti- lisée par Antinuisible : Zoé, Kali, Sherlock et Max. Ils appartiennent à la famille des Mustélidés, des mammifères carnivores. Avec leur corps fin et allongé, ils se faufilent dans les galeries des rats en éliminant ces derniers ou en les faisant fuir. Les rats sont capturés à l'aide de filets à la sortie de la galerie puis euthanasiés avec du gaz carbonique. Les furets dégagent une forte odeur utile dans la dératisation en empêchant les rats de recoloniser les galeries. Il s’agit de furets d’élevage éduqués spécifi- quement pour ce type de travail. Un avis annonçant l’opération sera placé aux endroits concernés. ¥ Et chez vous ? Afin de prévenir toute infestation : évitez tout dépôt de nourriture accessible aux rongeurs et plus particulièrement : •Placez vos déchets dans des sacs solides ou des conteneurs ; •Stockez hermétiquement et en hauteur la nourriture ; •Respectez l’interdiction de nourrissage des animaux errants tels que pigeons, chats, canards sur le domaine public (Article VII.5 du Règlement Général de Police) ; •Jetez les déchets dans la poubelle la plus proche lors de vos sorties ; • Si vous avez un poulailler, veillez à ne laisser aucune nourriture accessible à la tombée de la nuit (ajustez la quantité aux besoins des poules pour éviter la présence prolongée de nourriture) ; • Si vous possédez un compost, évitez d’y déposer des restes de repas et remuez régulièrement le contenu pour décourager les rongeurs d’y établir leur nid (bénéfique également pour la maturation de votre compost). Si les rats sont déjà présents … En cas d’en- vahissement dans les espaces privés, c’est au propriétaire de la parcelle infestée d’intervenir. Pour leur élimination, les moyens mécaniques restent l’option la plus efficace et la plus res- pectueuse de l’environnement. Par ailleurs, du produit dératisant est égale- ment mis gratuitement à la disposition des habitant(e)s, en petite quantité, durant toute l’année, à l’accueil de l’Administration com- munale (ouvert du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h). Veillez à prendre des précautions pour éviter toute intoxication humaine ou animale (dispo- sition dans un lieu accessible uniquement aux rats et élimination directe des cadavres de rats). Enfin, vous pouvez faire appel à une société de dératisation. Dans le cadre du marché passé avec la Ville d’Ath, si vous optez pour Antinuisible 0485 314 003, vous pourrez béné- ficier cette année d’un tarif préférentiel en tant que citoyen athois. Pour tout renseignement, vous pouvez vous adresser au Service Environnement – 068 681 250 environnemen t @ at h . be.Septembre 2022 | N°166 | page 15 ENVIRONNEMENT Repousser les nuisible avec des plantes : une méthode alternative simple et efficace Les plantes aromatiques appréciées pour leurs côtés esthétique et culinaire, possèdent d’autres vertus méconnues notamment la par- ticularité d’éloigner certains animaux nuisibles tels que les guêpes ou les rats. Vous voulez vous protéger des nuisibles et vous ne voulez pas utiliser de produits chimiques pour les repousser ? La plantation de plantes aroma- tiques est une méthode alternative simple, plus respectueuse pour l’environnement et surtout moins dangereuse pour la santé humaine. Cette méthode est généralement utilisée dans le but d’éloigner les nuisibles plutôt que de les éliminer. Comme dit le dicton : « mieux vaut prévenir que guérir ». Anti-insectes LA LAVANDE Facile à cultiver et demandant peu d’entretien, la lavande se développe parfaitement dans les sols pauvres, caillouteux et fortement drainés. Appréciée par les humains et par les pollini- sateurs, la lavande possède via son parfum prononcé, la particularité d’éloigner certains insectes nuisibles tels que les moustiques et les guêpes. L’ABSINTHE Outre son utilisation dans la production d’alcool, l’absinthe peut être plantée pour lutter contre les guêpes, les pucerons mais peut égale- ment repousser les limaces et les escargots. Nécessitant peu d’entretien, cette plante se développe bien sur les sols calcaires, bien drai-nés et ensoleillés. LE BASILIC Bien qu’utilisé en salade en été, l’odeur pronon- cée du basilic permet également de repousser les mouches, les fourmis, les moustiques mais peut également être plantée dans les potagers pour les protéger des pucerons. Facile à culti- vier, il suffit de le planter dans un sol léger, il nécessite d’être arrosé une fois par jour. On peut également le cultiver dans un pot et le placer sur la table pour éviter les guêpes gênantes lors des repas. Anti-rongeurs LA MENTHE Outre sa place impor- tante dans nos thés ou mojitos, la men- the odorante est redoutablement efficace pour repousser une large gamme de nuisible tels que les limaces, les fourmis, les mites, mais également des rats qui ont horreur de son parfum. L’EUPHORBE Bien que toxique, l’euphorbe peut faire de beaux massifs floraux et peut être une bonne source de nourriture pour différents insectes. Elle a également la particularité de faire fuir les rats et les taupes hors du jardin. Il existe bien évidemment une multitude d’autres variétés de plantes pouvant être uti- lisées comme des répulsifs efficaces comme l’ail, la ciboulette, la jacinthe …page 16 | N°166 | Septembre 2022 Inventaire des vergers traditionnels sur le Parc naturel Dans le cadre des actions du Parc naturel, l’équipe technique est à la recherche de vergers traditionnels sur notre territoire. Pourquoi cette action ? Mieux connaitre la situation des vieux vergers permet de mieux les protéger. En effet, les vieux fruitiers haute-tige sont généralement gage de biodiversité en plus d’être une res- source alimentaire. Ils sont aussi des éléments typiques du paysage bocager. En fonction de leur âge, ces arbres vont commencer à générer des cavités favorables aux lérots, chouettes chevêches et toute une série d’insectes. Un fruitier peut vivre plus de 100 ans et malheu- reusement, ces arbres ne sont pas remplacés quand ils dépérissent. A ce titre, nous voulons identifier toutes les options et soutenir les propriétaires dans leur démarche de conservation. Intéressé.e par de nouvelles plantations dans vos vergers ou besoin de conseils ? N’hésitez pas à nous contacter ! Contact : François Stocman – 068 544 601 f . stocman @ pnp c . be Et nos (Hainaut) saules têtards ? Des saules têtards à tailler ou à planter ? On s’en occupe … presque gratuitement ! Dans le cadre de la démarche « Yes, we plant » et grâce au soutien de la Wallonie, les Parcs naturels du Pays des Collines, des Plaines de l’Escaut et des Hauts-Pays se sont associés à la HEPH-Condorcet pour planter 5000 perches et tailler (restaurer) 500 saules têtards grâce au projet « Et nos (Hainaut) saules têtards ? ». ¥ Pourquoi tailler les saules têtards ? S’ils ne sont pas entretenus, le poids des branches provoque l’éclatement du tronc et donc la mort de l’arbre. Il est donc important de les tailler tous les 10 ans pour préserver ces arbres faisant partie de nos paysages typiques. ¥ Pourquoi planter des saules têtards ? •Grâce à leur croissance très rapide, c’est la méthode la plus efficace pour produire du bois de chauffage ; •Cet arbre peut être taillé régulièrement (1 à 3 ans) pour fournir du fourrage, idéal lors de sécheresses estivales (autorisé à partir du 31 juilet) ; •Grâce à ses racines et à la décomposition du feuillage, il améliore nettement le sol et le taux d’humus ; •Planté en alignement, il atténue localement les météos défavorables. •Planté au niveau des berges, le saule têtard freine leur érosion ; • Chaque arbre participe au bien-être du cheptel en fournissant de l’ombre et une protection contre les intempéries ; •Améliore la biodiversité favorable aux cultures ; • Les rendements agricoles augmentent grâce aux bénéfices ci-dessus. Agriculteur.rices.s, profitez des saules têtards pour augmenter vos revenus ! Depuis le 1er octobre, il est obligatoire d’im- planter un couvert végétal permanent de 6m le long de tous les cours d’eau, même les non classés. Nous vous proposons une piste pour continuer à valoriser cet espace perdu. Vous pouvez y planter des saules têtards qui permettront de continuer à rentabiliser vos terres grâce aux produits du saule. Vous avez de vieux saules têtards à faire tail- ler, ou vous aimeriez en planter ? Contactez notre chargé de projet, qui vous détaillera la démarche et les conditions. Contact : Nicolas Tytgat n . tytgat @ pnp c . be – 068 544 601 Hainaut.Saules.TetardsSeptembre 2022 | N°166 | page 17 ENVIRONNEMENT Les premiers résultats sur l’enquête de la population de chevêches La chouette chevêche est l’emblème du Parc naturel du Pays des Collines. C’est un rapace nocturne qui apprécie nicher dans les cavités, des vieux arbres (vergers, trognes) et qui a besoin d’une prairie pâturée pour chasser. C’est également une espèce parapluie, c’est-à- dire que la protéger revient à protéger également d’autres espèces vivant à proximité et permet de revenir à une agriculture plus résiliente. Enfin, l’avoir proche de chez soi est signe d’un habitat de bonne qualité (présence d'insectes). Le but de cette enquête est de mieux la connaitre afin de pouvoir mieux protéger son habitat. La première étape a été d’inventorier le Parc naturel, ce qui a été possible grâce à l’aide d’une trentaine de bénévoles que nous remercions ! Cela nous a permis d’avoir les premiers chiffres sur la population de chevêches. En Europe, les habitats « optimaux » ont une densité entre 0,3 et 0,5 couples/km2. Dans tout le Parc naturel, il y a une densité de 0,3 couples/km2, ce chiffre étant sûrement sous-évalué, étant donné que tous les points d’écoute n’ont pas été inven- toriés. En effet, en pratique, certaines densités comme à Lahamaide peuvent aller jusqu'à 3 couples par km2. La diminution de l’espèce dans certaines zones est généralement due à la perte de prairie, de trognes (saules têtards) et d’autres arbres à cavités. Vous pouvez participer à la protection de l’espèce (en allant chercher vos produits en ferme, garants du maintien des prairies) ou planter des perches de saules que nous pouvons vous fournir grâce au projet « Et nos (Hainaut) saules têtards ? ». Contact : Nicolas Tytgat – n . tytgat @ pnp c . be 068 544 601 25 ans du Parc naturel En 2022, votre Parc naturel fête ses 25 ans ! À cette occasion, nous vous invitons à participer à plusieurs activités tout au long de l’année, afin de (re)découvrir nos projets et de rencontrer les différents chargés de mission, ainsi que nos partenaires. À vos agendas ! Concours Dessin & Peinture 2022 : Participez à une édition spéciale de notre concours annuel en représentant le Pays des Collines en dessin, en peinture ou en aqua- relle ! Vous avez jusqu’au 31 octobre pour nous faire parvenir vos oeuvres. Infos et règlement sur notre site web. Concours organisé en partenariat avec le Centre Culturel du Pays des Collines.page 18 | N°166 | Septembre 2022 « Tous à vélo » : 4 écoles ont pédalé Du 2 mai au 2 juin dernier s’est déroulé pour la première fois le concours « Tous à vélo » organisé par l’ASBL Pro Velo. Quatre écoles fondamentales ont pu y participer cette année : les instituts Saint-François et Saint-Joseph, ainsi que les écoles com- munales Georges Roland et « Les Boutons d’or » de Bouvignies. Ce concours mettait en compétition les élèves volontaires de ces 4 écoles afin de stimuler le transfert modal et par conséquent d’augmenter le pourcentage d’élèves qui se rendent à l’école à vélo. Les trajets comptabilisés se faisaient uniquement à vélo, il était donc possible d’augmenter ce nombre en venant en draisienne, dans une remorque tirée par un vélo ou encore en étant sur le vélo des parents. Les trottinettes et rollers n’étaient quant à eux pas comptabilisés, le but du concours étant principalement d’encourager l’utilisation du vélo au quotidien. 1 trajet à vélo = 1 case à cocher Pour comptabiliser tous ces trajets, les classes des écoles Saint-François, Saint-Joseph, Georges Roland et de Bouvignies avaient reçu une affiche avec différentes cases à colorier, leur but étant d’en colorier le plus possible jusqu’au 2 juin. Afin d’aider les parents à s’adapter à ce nouveau mode de déplacement, Pro Velo a mis à disposition un petit guide mettant en évidence les points d’attention essentiels pour un trajet sans encombre. Et les résultats ? Etant donné la différence au niveau du nombre d’élèves de ces écoles, Pro Velo a décidé de calculer les résultats en pourcentage et non en quantité. Saint-Joseph a opéré un transfert modal de 2,9 %, ensuite Saint-François a atteint les 4,8 %, Bouvignies a obtenu 7,7 % et Georges Roland a fini devant avec 8,2 %. Il y a eu donc en moyenne 5,9 % des élèves qui ont joué le jeu en adoptant le vélo, principalement au détriment de la voiture. Grâce à ces données, les écoles auront l’occasion de suivre leur progression d’année en année afin d’améliorer leur score et ainsi d’encourager chaque année un peu plus l’utilisation du vélo. Infos www . provelo . org 1 Départ Concours Tous à vélo ! 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 100 101 102 103 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120 121 122 123 124 125 126 127 128 129 130 131 132 133 134 135 136 137 138 139 140 141 142 143 144 145 146 147 148 149 150 151 152 153 154 155 156 157 158 159 160 161 162 163 164 165 166 167 168 169 170 171 172 173 174 175 176 177 178 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 194 195 196 197 198 199 200 201 202 203 204 205 206 207 208 209 210 211 212 213 214 215 216 217 218 219 220 221 222 223 224 225 226 227 228 229 230 231 232 233 234 235 236 237 238 239 240 241 242 243 244 245 246 247 248 249 250 251 252 253 254 255 Septembre 2022 | N°166 | page 19 ENVIRONNEMENT Le vélo en ville, ça s’apprend ! Se balader à vélo est bien agréable. Prendre sa place en tant que cycliste dans la circula- tion urbaine est une autre paire de manches. C’est pourquoi l’ASBL ProVélo propose des formations « Ma ville à vélo » centrées sur la prise de confiance en milieu urbain. Cette formation permet de vivre une expérience positive à vélo, qui donne confiance et aide à réellement prendre sa place en tant que cycliste. En 3 heures, les participants reçoivent d’abord une partie théorique, comme les règles du code de la route spécifiques aux deux-roues, ainsi que les infrastructures destinées à faciliter le déplacement à vélo. Ensuite, en selle ! Les cyclistes débutants ou confirmés apprennent les bons réflexes pour mieux appréhender la circulation et se sentir en sécurité. Les situations les plus délicates à traverser (carrefours, ronds-points, priorités, dépas- sements) sont détaillées point par point de façon théorique avant d’être expérimentées aux quatre coins de la Cité des Géants. Au mois de juin, ProVélo a ainsi dispensé deux formations : l’une à destination du personnel communal, une autre pour le public (et gratuite). Toutes sortes de cyclistes y ont participé : habitués ou pas à la circulation, équipés d’un vélo classique, à assistance électrique, ou même d’un vélo-cargo. Info : hainau t @ provel o . org Les feuilles mortes se réutilisent à la pelle D’ici quelques semaines, les arbres commen- ceront à perdre leurs feuilles. Au jardin, on peut vite se retrouver avec un stock de feuilles mortes conséquent dont il faut se débarrasser. Pour éviter des aller-retours inutiles au recyparc, une solution : le terreau de feuilles mortes. Dans des sacs plastiques (préalablement percés, pour fournir de l’aération) ou tout simplement en tas, rassemblez vos feuilles mortes et lais- sez le temps faire son office. Au bout d’un an (minimum), vous obtiendrez un terreau très léger, parfait pour les semis ou le rempotage. Quand il n’est composé que de feuilles, pas de risque d’avoir des graines indésirables. La patience est une vertu, mais on peut activer le processus de plusieurs manières : •En broyant ou en passant à la tondeuse les feuilles mortes ; •En veillant à garder le tas de feuilles humide ; •En rajoutant des matières vertes, fortes en azote, comme les feuilles d’orties (attention aux graines) qui vont activer la décomposition ; •En retournant le tas de temps en temps. Quelques conseils supplémentaires : •Faites plusieurs tas, un pour chaque année. Vous aurez ainsi toujours du terreau gratuit au printemps ; • Si vous n’en avez pas l’utilité, pensez à vos voisins, vos amis, votre famille. Ça pourrait les intéresser ! Next >