Photo : © Yvon Colsoulle Bulletin communal mars 2021 n ° 1122 | Mars 2021 | GEDINNE Le mot du bourgmestre -Vincent Massinon Ce n’est pas cohérent ! Combien de fois n’entend-on nous pas cette remarque « Ce n’est pas cohérent ! » en parlant des mesures sanitaires qui nous sont prescrites par les différentes autorités de notre pays. Bien évidemment, comparées entre elles, certaines mesures peuvent nous paraître incohérentes. Et le sont sans aucun doute. Mais en toutes choses en ce bas monde, la cohérence absolue est impossible. C’est en quelque sorte une recherche du Graal qui se heurte à la « théorie des limites ». Une « théorie des limites » qui voit justement ses limites dans bien des domaines. ** Et à laquelle nous sommes toutes et tous régulièrement confrontés. Par exemple, et tout simplement, sommes-nous cohérents avec nos différents enfants ? Dans ce que nous leur demandons aux uns et aux autres ? Et dans ce que nous leur interdisons ? Ou autorisons ? Je ne le pense pas. Nos décisions dépendent du contexte et forcément d’un jour à l’autre, d’un mois à l’autre, d’une année à l’autre, si le contexte n’est plus le même, nos décisions ne sont plus les mêmes. Sans volonté de mal faire, sans volonté de créer des inégalités, ou des incohérences. Il en est de même dans ce que nous vivons aujourd’hui. Des règles parfaites, englobant sans incohérences tous les cas de figures sont impossibles à définir dans les courts laps de temps impartis et définis par une évolution de la pandémie dépendant de 1001 paramètres. Nos décideurs n’ont pas le temps nécessaire à leur disposition. L’urgence dicte sa loi ! Sans justement donner le temps au temps. La loi et l’esprit de la loi D’une manière générale, quand elle est « lancée dans la nature » une loi est (théoriquement) cohérente. Et encore, c’est la raison pour laquelle on parle de « la loi et de l’esprit de la loi ». Or n’oublions pas le long parcours d’une loi avant sa promulgation et sa prise d’effet. Plusieurs années quelques fois. Mais dans le cas de la pandémie que nous vivons, impossible de passer par ce long et fastidieux (mais bien sûr utile) parcours. Et donc, face à des recommandations malheureusement imparfaites, encore plus que lors de l’application d’une loi, les mesures sanitaires nous demandent surtout de faire preuve de bon sens. L’esprit de la loi est plus que jamais d’application dans la difficile mais intéressante expérience humaine que nous vivons. Nous sommes en effet bien loin de la dictature que certains brandissent de manière polémique ou populiste, volontairement ou non ( ! ? ), à chaque annonce de modifications des mesures sanitaires. Cet « esprit de la loi », c’est justement ce qui fait la différence entre nos régimes démocratiques et la face noire de certains régimes autoritaires que nous connaissons tous. Une simple preuve : nous a-t-on demandé de coucher sur un docu- ment « certifié conforme » qui nous estimons faire partie de notre « bulle » ? Non . Avons-nous été contrôlés de manière brutale à ce sujet ? Non . Je le répète, tout cela est surveillé avec sagesse par nos forces de l’ordre qui ont à cœur, soyez-en sûr, d’appliquer pour le bien de chacun de nous, le principe de « La loi et de l‘esprit de la loi ». Et donc, plutôt que de demander vainement aux mesures sanitaires d’être cohérentes, soyons tout simplement et avant toute chose, nous-mêmes cohérents et prudents vis-à-vis de cette fichue pandémie qui commence peu à peu à peser sur notre moral. « L’espoir est le pilier du monde » Heureusement le printemps va bientôt faire éclater les bourgeons et nous inviter à profiter de notre belle nature pendant des journées de plus en plus longues. En nous faisant oublier un peu les contraintes et les incohérences de notre vie « covidienne » C’est ce que je peux vous souhaiter de mieux en ce début d’année. Je ne peux pas vous souhaiter des grands feux, des kermesses, des festivals, car je ne sais pas quand ces festivités nous seront à nouveau permises . « Plus je lis sur le Coronavirus, sur les stratégies de lutte, sur le confi- nement et ses conséquences à terme, plus je trouve la controverse, et plus je suis dans l’incertitude … Alors, il faut supporter toniquement l’incertitude. L’incertitude contient en elle le danger et aussi l’espoir. » Edgar Morin, philosophe, scientifique et sociologue français. Comme Edgar Morin, et comme vous toutes et tous, j’espère donc « toniquement » que la fin du tunnel soit proche et que bientôt nous pourrons enfin, en famille ou avec les amis, rattraper le temps perdu. Un proverbe africain prétend que « L’espoir est le pilier du monde ». Puisse-t-il donner à chacune et à chacun de vous le courage nécessaire à affronter l’épreuve avec détermination, celle d’en venir à bout. Tout en sachant que malheureusement, pour certains et certaines d’entre nous, il y aura un « Avant » et un « Après » Covid . Vincent Massinon – Bourgmestre ** La Théorie du Tout. La plus grande incohérence scientifique est celle qui fait que la science ne parvient pas à expliquer l’infiniment petit et l’infiniment grand avec la même théorie, la même formule. Et donc, les deux théories peuvent paraître incohérentes entre elles. « Monsieur Hawking, rêvez-vous vous aussi la nuit de la Théorie du Tout, qui unifierait la relativité générale (ndlr : la théorie de l’infiniment grand) et la physique quantique (ndlr : la théorie de l’infiniment petit) ? » (Stephen William Hawking ; 1942–2018, physicien et cosmologue anglais ; il a tenté de concilier l’infiniment grand et l’infiniment petit). « Je suis très insomniaque ! Mais, plus sérieusement, je dirais que si la Théorie du Tout est un horizon intellectuel fascinant qu’il est indispen- sable de poursuivre, il faut peut-être aussi envisager la possibilité d’un réel plus multiple que nous l’avons rêvé jusqu’alors, c’est à dire des univers multiples. Il y a aussi une beauté enivrante du multiple. »GEDINNE | Mars 2021 | 3 Les brèves de Pierre Rolin Quelques chiffres en rapport avec la FORET ► La vente de bois MARCHANDS du 12 / 11 / 2020 a rapporté : 914.104,91 € et le montant de la revente du 26 / 11 / 2020 est de : 46.762,89 € ► La vente de bois HABITANTS du samedi 23 / 01 / 2021 a rap- porté la somme de : 52.433,70 € Et pour le samedi 30 / 01 / 2021 la somme de : 32.595,69 € . Si le chauffage au bois est un choix ou une nécessité, la passion suscitée par cette vente explique probablement aussi l’envolée des prix malgré la mise en garde de frais supplémentaires (TVA à 6%). ► Le choix de la salle des fêtes de Louette-Saint-Pierre s’imposait pour respecter les mesures anti-Covid. A l’issue de ces deux ventes, tant l’emplacement que la « nouvelle procédure de faire payer l’adjudicataire dès le lot adjugé » laissent envisager la pérennité de cette solution. ► Le budget 2021 pour les travaux forestiers et autres est à l’ORDI- NAIRE de 270.000,00 € et à l’EXTRAORDINAIRE - Création de voieries - de 80.000,00 € (50.000,00 € + rattrapage d’un travail). ► Pour cause d’utilité publique, au prix de 1.000 € , le patrimoine forestier s’est agrandi de 21 ares 90 par l’acquisition d’une parcelle sise à Sart-Custinne Rue du Cimetière, jouxtant les par- celles communales un chemin et permettant l’évacuation d’une ancienne caravane. Lutte contre les scolytes Une convention proposée par le SPW d’adhésion à une centrale d’achat du DNF permettra de recourir : ► à un MARCHE DE SERVICES pour faire appel à des bûche- rons professionnels lors d’exploitation de bois problématiques (abattage, écorçage, et enlèvement hors forêt dans un délai très court) ► à un MARCHE DE FOURNITURES en vue de l’achat d’un stock de doses de phéromones. Entretien des HAIES Le problème est récurrent pour l’entretien des haies. Vu de multiples exemples, il est RAPPELE que la charte de « Bien vivre ensemble » - Règlement général de police modifié le 28 / 03 / 2018 stipule à l’article 47 : § 1er. Toutes les haies vives se trouvant en bordure d’un chemin (côté domaine public) ou d’un sentier doivent être élaguées par les propriétaires, locataires ou usufruitiers et ce, en-dehors des périodes de nidification. §2. Les locataires des biens communaux (champs, prairies, habitations) ont la charge d’entretenir les haies du bien loué. §3. La hauteur maximum autorisée ne pourra dépasser 1.80 mètre en zone d’habitat. L’épaisseur des haies ne pourra dépasser 50 cm à partir de l’axe de la plantation du côté de la voie carrossable et devra être plantée à 50 cm de la limite du domaine public. §4. En aucun cas, elles ne pourront gêner la visibilité des usagers de la route et déborder sur la voie publique. VACCINATION COVID – CALL CENTER COMMUNAL Pour votre bonne information, le Centre de Vaccination se trouve dans les locaux de l’Ex-Lycée de la Communauté Française ; c’est-à-dire à Gedinne, rue de la Croisette, un peu après le Cinégedinne.4 | Mars 2021 | GEDINNE Régie communale autonome Depuis le 1er janvier 2021, une régie communale autonome (RCA) a été créée. Celle-ci gérera le Centre Sportif de la Houille, le Hall de la Morie et le bassin didactique. Créée sur décision du conseil communal, la RCA est gérée par un conseil d’administration. Les administrateurs sont désignés à la pro- portionnelle du conseil communal donc des conseillers de la majorité et de la minorité composeront ce conseil d’administration. Un plan d’entreprise a été voté lors d’un conseil communal. Une RCA est de plein droit un assujetti à la TVA ce qui lui permettra une récupération de celle-ci lors des investissements et lors de la facturation des frais de fonctionnement, électricité, chauffage, eau, achats divers …. Les différents occupants ont reçu leur première facture d’occupation des halls. Ces montants ont été revus à la hausse afin de se rapprocher un maximum au coût-vérité. Ce coût est calculé en additionnant les frais de fonctionnement des bâtiments. Daniel NORMAND Echevin des sports Un PAPE au CPAS de Gedinne. Non, je n’ai pas pris les fonctions de l’échevin du culte, mais oui, le CPAS dispose à présent d’un PAPE. De quoi s’agit-il ? Depuis 2004, les CPAS bénéficient de subsides régionaux pour initier des plans d’action préventive en matière d’énergie. L’objectif de ceux-ci est d’accompagner les ménages en difficulté dans l’amélioration de leur gestion énergétique en vue de mieux maîtriser leur consommation et réduire leur facture d’énergie. L’année dernière, conscients qu’un travail sur les économies d’énergie devait être réalisé auprès de nos bénéficiaires, nous avons répondu à l’appel à projet de la région wallonne et une enveloppe budgétaire de 13.000 euros nous a été octroyée. Ce plan couvre 24 mois et s’étale sur la période du 01 janvier 2021 au 31 décembre 2022. Dans les semaines à venir, nous allons donc nous mettre au travail afin de mener à bien ce projet qui s’organisera autour d’actions indi- viduelles mais aussi, nous l’espérons, collectives. Les actions individuelles pourront se traduire par des vérifications des installations électriques et de chauffage, un accompagnement individualisé où les habitudes de consommation seront analysées et des conseils prodigués et, dans les limites du budget qui nous est alloué, du petit matériel pourra être fourni : ampoules économiques, boudin de porte, prise à interrupteur, etc. Les actions collectives, quant à elles, se traduiront par des séances d’information et de sensibilisation. Ce travail pourra éventuellement s’organiser avec les partenaires de notre commune œuvrant déjà dans ce domaine. Espérons que ce travail portera ses fruits mais chaque petite économie, si petite soit-elle, est bonne à prendre. Magali BIHAIN Présidente du CPAS Toujours ce confinement qui s’avère particulièrement difficile et perturbant CATUPAN acronyme de Centre d’Appels Téléphoniques Unique pour Personnes Agées de la Province de Namur Ligne 0800 23 147 accessible du lundi au vendredi de 9 h à 18 h Ligne d’appel destinée aux personnes âgées et/ou isolées, de leur famille ou des professionnels de première ligne qui les entourent pourra peut-être répondre à des questionnements pour le moins vastes ayant trait au social, aux loisirs, ou aussi de nature administrative, financière ou juridique. Quelqu’un à qui parler Numéro 107 Gratuit et Anonyme 24 h /24 Télé-Accueil recherche aussi des écoutants Si vous êtes intéressé, contactez le secrétariat : 010/45.79.46 Thérèse Colaux, échevineGEDINNE | Mars 2021 | 5 Pourquoi donc notre abattoir communal fait-il actuellement couler tant d’encre ? ! Vous l’avez sans doute constaté, ces dernières semaines, notre abattoir est devenu subitement le centre d’intérêt de quelques personnes qui pensent pouvoir changer la face du monde par quelques slogans et dans la foulée, mais ainsi, tout « naturellement », le centre d’intérêt des médias locaux qui effectuent là leur travail journalistique d’information … Mais pourquoi donc cet intérêt pour notre abattoir communal ? Un contrôle AFSCA en décembre 2020 Eh bien tout simplement parce que courant décembre de l’année passée, un contrôle AFSCA, comme nous en connais- sons régulièrement plusieurs chaque année, a donné lieu à un rapport reprenant un nombre de non-confor- mités un peu plus important que les précédents. Au lieu d’un PV d’avertissement « habituel » comme il nous est déjà arrivé de recevoir, l’AFSCA a cette fois enclenché une procédure « P15 ». Qu’est-ce à dire ? Tout simplement que nous, gestionnaires et donc responsables de l’abattoir, nous avions 15 jours pour envoyer une réponse au courrier reçu ; réponse devant reprendre le programme d’actions visant à corriger les non-conformités relevées. Ce qui a bien entendu été fait. Et ce qui a « arrêté » aussitôt ladite procédure Pour information, les non-conformités relevées en décembre (comme les autres fois d’ailleurs) découlent tout naturellement du parfait respect ou non d’une parfaite hygiène dans les méthodes de travail ainsi que tout naturellement aussi aurais-je tendance à écrire, du bon état ou non de l’équipement. J’écris « tout naturellement » car d’une part, « tout naturellement », petit à petit, notre personnel baisse un peu la garde, et c’est humain, dans la manière de suivre à la lettre des consignes AFSCA très pointilleuses et d’autre part, car l’équipement (outils et infrastructure) présente « tout naturellement » aussi, des défaillances suite à des conditions d’emploi très pénibles (ce matériel doit par exemple subir le poids de certaines carcasses de porcs de plus de 200 kg ; ou de bovins de plus de 800 kg). Non-conformités déjà corrigées Pour ce qui est de la suite de cette procédure « P15 », sinon qu’elle a été « interrompue » par l’envoi d’un agenda de mise en conformité dans les délais, il est à noter que l’AFSCA a pu venir constater avec satisfaction, la cor- rection tant au niveau des méthodes de travail que de l’équipement de la quasi-totalité des non-conformités et ce dès début janvier. La « quasi-totalité » et non pas la « totalité » des non-conformités, car pour certaines réparations, nous avons demandé un petit délai afin de pouvoir les réaliser dans de bonnes conditions (par exemple : arrêt/ congé de l’abattoir pendant quelques jours fin janvier afin que notre service travaux puisse venir remplacer une vingtaine de carrelages cassés ou simplement fendus, retracer au sol des lignes de séparation « zone sale-zone propre » plus assez visibles, etc.) Bref, des petits travaux tels que notre service technique communal réalise couramment dans l’abattoir (comme ailleurs dans la commune) tout au long de l’année . Prouvant par là que nous, commune, gestionnaires responsables de l’abattoir, mettons depuis toujours l’accent sur le maintien en état de l’abattoir, cet outil de proximité très utile pour le secteur de l’élevage de notre région. A noter que cet outil a un coût. Des dépenses proportionnelles au nombre de bêtes abattues Depuis toujours, notre abattoir est déficitaire. Car il n’est pas facile de concilier des prix d’abattage « économiquement acceptables » par nos clients confrontés à la concurrence de grands groupes et les coûts de fonction- nement de l’abattoir. (Ndlr : nous avons néanmoins augmenté les redevances en ce début d’année) Ces coûts de fonctionnement sont princi- palement de trois ordres : ► le personnel : notre abattoir, ce sont 4 ouvriers (+ de l’aide ponc- tuelle venant d’un autre service communal) ► l’énergie : l’abattoir a besoin de (beaucoup) d’eau chaude (entre autre pour l’épileuse à porcs) et a besoin de beaucoup d’électricité pour la production du froid nécessaire au bon fonctionnement des grands frigos. ► et les frais de contrôle : heures de présence des chargés de mission AFSCA, prestation d’une vétérinaire indépendante pour assurer notre contrôle interne, frais de laboratoire pour l’analyse des trichines, de l’eau, etc … Il est clair que ces coûts sont quasi 100 % proportionnels au nombre de bêtes abattues. Pas de possibilité d’économie d’échelle Et donc contrairement à ce qui a été dit sur les bancs de l’opposition lors d’un der- nier conseil communal, aucune « économie d’échelle » (ou quasi) ne peut être réalisée en augmentant le nombre de bêtes abattues et ce tant dans notre abattoir que dans un nouveau. Au contraire même, un plus grand nombre de bêtes abattues conduirait à un besoin supplémentaire en personnel administratif. Et donc à une augmentation des coûts de personnel. Cependant des améliorations pourraient être apportées à l’outil. Et cela de la même manière qu’un indépendant, qu’un chef d’entreprise n’a de cesse d’améliorer ses installations, soit pour augmenter la qualité et/ou le rendement, soit pour s’adapter aux nouvelles demandes et contraintes du marché. Des travaux en réflexion Des améliorations ont déjà été apportées régulièrement ces dernières années : box d’étourdissement pour les porcs en lieu et place de l’utilisation d’une pince dite 6 | Mars 2021 | GEDINNE Horaire d’ouverture du mardi au samedi de 10h à 18h Egalement sur RDV Confiez-nous votre projet en toute sérénité ! Station, 38 - 5575 GEDINNE - 061/58.89.06 info@ardenne-electro.be Suivez-nous sur Ardenne Electro - MobalpaGedinne www.gedinne.mobalpa.be Golf champêtre www.fermedeconrad.be 0474/97 07 54 Ferme de Conrad Ouvert toute l’année sur réservation Golf champêtre - Ferme de Conrad Au Vieux Tournay Bar - Restauration Cadre typiquement ardennais Membre s/Semois Ouvert les WE et vacances scolaires Au vieux Tournay Ag réa tion FSM A 100308A Bureau Lamotte ASSURANCES ∙ PRETS ∙ PLACEMENTS Rue de Charleville 39 Un service de qualité et de proximité depuis plus de 40 ans 5575 GEDINNE Tél. 061 58 85 92 BOULANGERIE PÂTISSERIE TEA-ROOM Parking aisé SANDWICHES GARNIS Fermé les lundi et mercredi Rue du Londeau 8 - « PLACE JIJÉ » - 5575 Gedinne Tél. 061 315 615 SRL GILSON Marcel & Fils Notre expérience à votre service Pour vos travaux extérieurs, cours et terrasses, tro�oirs, pavages, tarmac agréé pour pose de sta�ons d’épura�on individuelles Rue de Bouillon, 4 - 5575 MALVOISIN Tél : 061/58 81 73 GSM : 0478/43 18 56 Fax : 061/58 99 18 Mail : sprlgilson@skynet.be Dépôt en boulangerie Chocolaterie Léonidas De Bohan Commandez en ligne Ouvert du lundi au dimanche de 8h à 12h et de 14h à 18h Fermé lundi après-midi et le mercredi Réservation souhaitée avant 16h Delahaut Galia Place Henry de la Lindi 31 5550 Bohan Tél. : 061/50.06.12 leonidas-bohan-commande.beGEDINNE | Mars 2021 | 7 « morphée », nouveau « local peaux », création dans le grenier d’une kitchenette pour le personnel, etc. Mais quid des prochains mois, voire prochaines années ? Plusieurs types de travaux pourraient être envisagés : ► Remplacement des revêtements (carrelages murs, pavage sol, etc.) de l’ensemble des cloisons intérieures des différentes lignes d’abattage. ► Augmentation de la capacité de refroidissement car une des limites d’un abattoir est la capacité des frigos. En bref, on ne peut pas tuer plus de bêtes que ce que les frigos peuvent accepter. Et donc, par exemple, un frigo supplémentaire permettrait d’augmenter la capacité de notre abattoir. Le problème essentiel pour ce point est de parvenir à implanter un nouveau frigo au sein des installations. ► Augmentation de la performance énergétique des installations en couplant la production du froid avec la production du chaud. En bref, récupérer les calories extraites des carcasses lors de leur passage dans les frigos et utiliser ces calories pour (pré)chauffer l’eau chaude qui est nécessaire en quantité en de nombreux points de l’abattoir (épileuse porcs, nettoyage, stérilisation à 82e des couteaux, etc.) ► Transformation de la ligne bovins afin de pouvoir traiter plus faci- lement certaines grandes carcasses. ► Petit agrandissement côté locaux administratifs afin d’aménager un nouveau vestiaire (actuellement très petit). Surcapacité d’abattage en Région Wallonne Pour ce qui est du financement de ces éven- tuels futurs travaux, dès le début du mois de janvier de cette année, j’ai personnellement pris contact avec le cabinet de M. Willy Borsus, Vice-Président de la Région Wallonne et ministre entre autre charge de l’agriculture et de l’économie De la dernière réunion avec son cabinet à Namur début février, il ressort que nous devons attendre la future évaluation par le Ministre d’une analyse de la situation globale des abattoirs en Wallonie réalisée courant 2020 par un bureau d’études indépendant. Et cela, dans un contexte de surcapacité d’abattage en Région Wallonne ! ! Cette surcapacité n’augure rien de bon pour le secteur … Il semblerait, à ce stade, qu’elle souligne entre autres, l’impossi- bilité de « rêver » à des subsides régionaux pour un abattoir flambant neuf ! Par contre, de mes discussions au cabinet du Ministre, il semble res- sortir que l’équipe ministérielle – et le Ministre – voient d’un bon œil l’outil de proximité que représente notre petit abattoir communal . Surtout en ce coin « reculé » de la Région Wallonne. « Y’a ka ! ». En fait, un dossier plus compliqué qu’il n’y paraît Dans l’attente d’une prochaine réunion avec le Cabinet du Ministre, réunion qui aura lieu après l’analyse de l’étude en question par M. le Ministre et la prise de position gouvernementale quant à l’avenir de la capacité d’abattage en Région Wallonne, il m’a été demandé de chiffrer « à la grosse louche » et de communiquer au Cabinet le montant des différents investissements envisagés/envisageables (voir ci-dessus). En résumé, ce dossier du financement éventuel de travaux dans notre abattoir est bien plus compliqué qu’on pourrait le penser car il dépend avant tout d’une politique régionale encore à définir. Il est clair que nous ferons le maximum pour obtenir une aide wallonne. Et cela pour envisager sereinement l’avenir à moyen terme … et pourquoi pas à long terme de notre abattoir communal. Mais dans l’attente, pour ce qui est du court terme, nous allons conti- nuer à effectuer les petites réparations demandées dans le cadre de la procédure P15 ainsi qu’à peaufiner les méthodes de travail afin qu’elles répondent à 100 % aux desideratas de l’AFSCA. Et cela d’une part afin de continuer à assurer au mieux ce service de proximité à nos chers clients, bouchers et éleveurs de la commune et des communes voisines et d’autre part, à pérenniser l’emploi du personnel communal de l’abattoir. Car c’est aussi pour eux que j’ai pris mon bâton de pèlerin pour me rendre au cabinet du Ministre Willy Borsus Ndlr : la procédure P15 de retrait d’agrément a été définitivement arrêtée début mars vu les bons résultats du contrôle AFSCA suite aux correctifs apportés tant aux méthodes de travail qu’aux installations ������ Vincent Massinon Bourgmestre Réhabilitation N952 Lorsque vous lirez ces quelques lignes, la réhabilitation de la N952 entre Willerzie et la frontière française, sur trois kilomètres aura débuté. La circulation est réglée par des feux tricolores jusqu’à la fin des travaux (+/- 90 jours). La circulation des véhicules de + de 3,5 tonnes sera interdite pendant la durée des travaux. Il vous est donc conseillé de prévoir un laps de temps plus long pour vos déplacements si vous devez traverser cette zone. Ces travaux sont confiés à l’entreprise Colleaux Frédéric d’Haut-Fays en collaboration avec les Enrobés du Gerny. La région Wallonne prend en charge la réhabilitation de la chaussée. Daniel NORMAND Echevin des Travaux8 | Mars 2021 | GEDINNE 2 EXPOS A VOIR en ce moment à La Maison Languillier Au niveau 1 L’Expo itinérante de la Province : « Mes parents ne me disaient pas tout » est prolongée jusqu’au 15 avril Mémoires de la Seconde Guerre mondiale en province de Namur Une approche locale complète cette expo par : ► une vidéo de Gedinnoises et Riennoises témoignant de l’exode, l’occupation et la libération ; ► ces moments historiques également rappelés par Yvon Barbazon ► des photos historiques de Rienne, ► des photos de commémorations, de monuments, chapelles, stèles, ► la présentation de la balade « Espace 44 » à la Croix-Scaille : « Sur les pas des Maquisards » Sur les 3 niveaux L’expo : « Guerre Froide » prolongée également Ces Expositions sont facilement accessibles aux PMR (ascenseur et sanitaires adaptés) Lors de la visite de l’exposition, il est demandé aux participants de respecter les mesures en vigueur concernant la prévention du Covid-19 Ouvert tous les jours de 10.00 à 17.00 Fermé le mardi Renseignements à l’Office du Tourisme de Gedinne : 061/587.484 Thérèse Colaux Echevine Coronavirus et santé mentale. A la suite du deuxième confinement, la question de la santé mentale est évoquée dans tous les médias. Certaines personnes souffrent de stress ou d’anxiété liés à la pandémie et à la crainte de contracter le virus, d’autres sont touchées de plein fouet par l’isolement, les jeunes sont mis en difficulté à une période de leur vie où les amis et les soirées sont de mise, des adultes voient leur projet reporté, etc. Confronté à pareille situation, il convient de ne pas rester seul. Quand l’appel d’un ami ne suffit plus à se sentir mieux, les professionnels de la santé mentale sont là. Il y a des psychologues indépendants présents sur notre commune, le service de planning familial de Marche qui habituellement reçoit dans les bureaux du CPAS reste disponible par téléphone, le service de santé mentale de Beauraing qui a l’avantage d’avoir des tarifs démocratiques, etc. Des aides existent mais il convient de franchir le pas, ce qui est cer- tainement l’étape la plus difficile. Votre santé, physique et mentale, est importante alors prenez-en soin et ne restez pas seul. Magali BIHAIN Présidente du CPAS Impactés par la crise du Coronavirus ? Nous sommes là pour vous. Nous rappelons que le CPAS a reçu une enveloppe budgé- taire afin d’aider les personnes directement impactées par la crise sanitaire. Dès lors, si vous ou l’un de vos proches, suite à une longue période de chômage par exemple, une diminution de ses reve- nus, rencontrez des difficultés, n’hésitez pas à prendre contact avec nos services. Nous sommes joignables par téléphone au 061/465.858. Ensemble, nous trouverons peut-être une solution à vos difficultés. Magali BIHAIN Présidente du CPASGEDINNE | Mars 2021 | 9 LA FOURMILIERE, A VOTRE SERVICE Entreprise d‘économie sociale ancrée dans votre paysage locale, l’asbl « la Fourmilière » vous propose 4 services autour desquels gravitent des activités socioculturelles. La boutique de seconde main avec ses vitrines sans cesse renouvelées, la brocante où les articles sont mis en valeur de façon magistrale, le service entretien du linge qui propose un service de qualité et l’école des devoirs qui accueille et accompagne les enfants dans leur parcours scolaire. Membre du réseau « Ressources », la Fourmilière contribue à réduire le volume de déchets en rendant une nouvelle vie à tous les articles que nous récoltons grâce à vos dons (en moyenne 80 tonnes récoltées par an). Boutique de seconde main : poussez la porte de notre boutique : vous y trouverez : vêtements, chaussures, accessoires, bijoux, linge de maison … Ouvert du mercredi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h La brocante : véritable caverne d’Alibaba où vous trouverez de quoi meubler votre maison, la décorer, de la vaisselle, des livres, des jouets,. Elle bénéficie de plusieurs espaces dont un dédié aux livres où vous trouverez, des albums jeunesse, livres d’histoire, romans, BD, … Ouvert le mercredi, vendredi et samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h. Le service entretien du linge : Ce service s’adresse à tous : particuliers, entreprises, propriétaires de gîtes, maisons de repos, … Un lavoir de proximité avec un service de qualité : travail soigné que ce soit pour vos lessives et/ou repassage, vos couettes, couvertures, tentures, …. Ouvert du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 12 h 30 à 16 h 30. L’école de devoirs, un espace de vie entre l’école et la maison. Du lundi au jeudi, un temps pour les devoirs, pour les activités ludiques et pédagogiques et pour des projets citoyens. L’école des devoirs accueille les enfants le lundi et jeudi de 15 h 30 à 17 h 30, le mardi de 15 h 30 à 18 h et le mercredi de 14 h à 16 h 30. Renseignements : asbl « la Fourmilière », 11 rue de Robio à Gedinne au 061/589.518 ou au 0476/21.82.82Next >