< Previous10 Amal game 80 – Été 2019 Nou velles de la Commu ne tribune politique Venez déjeuner comme chez nous à Chaumont-Gistoux ! A Chaumont-Gistoux et dans les com- munes avoisinantes, il existe de nombreux artisans, producteurs locaux, passionnés par leur métier, soucieux de fournir des produits sains et de qualité. Dans notre programme, nous avons sou- ligné l’importance que nos commerçants puissent être visibles. L’idée a alors germé d’organiser des petits déjeuners pour vous faire découvrir leur production : cocktails vitaminés avec fruits et légumes, pain tout frais du jour, miel, confitures, pâte à tartiner, produits laitiers et charcuteries, œufs et crêpes, … Dans une ambiance conviviale, une à deux fois par an, pour partager un moment entre amis ou en famille, l’équipe ARC sera présente pour vous accueillir et vous servir. Nous souhaitons que tous et toutes puissent profiter pleinement de ce moment. Un premier petit déjeuner s’est déroulé le 28 avril dernier à la Salle de l’Amitié à Dion. Nous avons pu mettre en avant une dizaine de producteurs locaux ou proches et plus de nonante personnes étaient présentes. Ce fut un réel plaisir de partager et d’échanger à cette occasion. Côté financier, la participation était fixée à 7 € et tout bénéfice est reversé à une association locale. Vous êtes artisan, com- merçant, vous souhaitez mettre en avant vos pro- duits ? N’hésitez pas à nous contacter pour nos prochaines éditions ! Nous espérons vous retrouver nom- breux pour notre prochain rendez-vous le dimanche 6 octobre 2019. Pour nous contacter : via le site www . arc- chaumont-gistoux . be ; via mail à l’adresse loca l @ arc-chaumont-gistou x . be ou par tél. au 0471/08.37.80 ou 0496/72.67.61. Violette MATTHIJS, Conseillère CPAS toute première fois, toute toute première fois Parfois, on s’interroge : quelle sensation a bien pu habiter le premier homme à marcher sur la lune, quelques minutes avant son alunissage ? Que ressent l’ex- plorateur qui découvre, pour la première fois, un site historique enfoui depuis des années ? Ou le scientifique qui, le premier, contemple un trou noir du bout de son télescope ? Quelle émotion prend la personne réfu- giée qui, pour la première fois, apprend à connaître ses nouveaux voisins belges ? Quelles attentes pour le jeune qui orga- nise ou participe à sa première marche pour le climat ? Quelle fierté pour la famille qui découvre un nouveau mode de vie après avoir emprunté, pour la première fois, la voie du zéro déchet ? Pour le jeune louveteau ou la jeune louvette qui porte, pour la première fois, le foulard de son unité ? Quel sens de responsabilité doit inonder le nouveau conseiller communal lors de la préparation du premier conseil communal de son mandat ? Celui des lauréats des récentes élections, portant les attentes et aspirations de leurs électeurs et des générations à venir ? Ou encore celui des jeunes qui ont pu glisser, pour la première fois, leur bulletin dans l’urne ? Qu’attend le citoyen qui participe pour la première fois à une réunion citoyenne sur des projets structurants dans la Com- mune ? Et celui qui propose au Collège des charges d’urbanisme dans son quar- tier ? Comment nos habitants vont-ils s’investir dans la vie de leur commune, rendue chaque jour plus transparente ? Qu’écrire pour une tribune politique dans l’Amalgame, la première depuis bien longtemps ? … il s’agira de ne pas se planter. Mais quelle liberté ! Gilles Delacroix, co-président Ecolo Chaumont-Gistoux Nous avons aussi un jour, pour la pre- mière fois, assisté à une réunion de la locale Ecolo Chaumont-Gistoux. Nous y avons discuté de nos attentes, relayé nos demandes et partagé du bon temps. N’hésitez pas à nous rejoindre pour cette première fois ….et les suivantes ! inf o @ chaumont-gistoux . ecolo . be ou ecolochaumontgistoux Pour un repair café à Chaumont-Gistoux Réparer pour ne rien jeter, et même répa- rer ensemble pour apprendre à ne plus jeter. Tels sont les objectifs d’un Repair Café. C’est une sorte d’atelier convivial et citoyen où des bénévoles donnent quelques heures de leur temps pour une petite réparation d’un électro-ménager, un petit réglage d’un vélo, la réparation d’un mobilier, d’un équipement de jardin, ou une petite intervention de couture pour réparer un vêtement, par exemple. Un Repair Café crée du lien social et local et lutte contre le consumérisme du « tout-à-jeter ». Le premier Repair Café a vu le jour à Louvain-la-Neuve en 2012. Aujourd’hui, il y en a 33 à Bruxelles et 130 en Wallonie. 67 % des biens apportés parviennent à être réparés par les bénévoles. Cela fait autant de déchets en moins dans les poubelles et les parcs à conteneurs. Villages estime qu’un tel Repair Café a toute sa place dans notre commune. Nous avons un potentiel important de personnes avec de l’expérience pratique dans beaucoup de domaines qui pour- raient transmettre leur savoir en plus de leur savoir-faire, dans un geste citoyen. Pour organiser ce Repair Café, il faut trouver un local communal adapté qui puisse être accessible quelques heures par semaine. Sa localisation est importante : centrale, avec du parking à proximité, visible depuis la rue. L’ancienne école de Gistoux (ou le futur bâtiment à construire), chaussée de Huy, est l’endroit idéal : lieu de rencontre citoyen qui participerait ainsi à l’animation et à la dynamisation du centre du village. Voilà une belle col- laboration win-win entre la commune (mise à dis- position du local) et des citoyens bénévoles (fonctionnement du Repair Café). Pour démarrer un tel Repair Café, nous pouvons bénéficier de l’assistance de l’asbl Repair Together : formation des bénévoles, sensibilisation à l’économie circulaire, réduction des déchets via la réparation et la réutilisation, mise en place de projets pédagogiques … Le groupe Villages apportera son appui et est prêt à collaborer activement à l’implantation d’un Repair Café à Chau- mont-Gistoux. Philippe BARRAS Pour tout contact : inf o @ villages132 5 . be11 Amal game 80 – Été 2019 Nou velles de la Commu ne Que s’est-il décidé au Conseil communal durant le premier trimestre de l’année ? Le Conseil communal est l’organe politique le plus proche du citoyen. Cet article vous permet d‘être informé des principaux sujets qui vous concernent. 1. Le budget 2019 de la Régie Communale Autonome, qui gère l’ensemble des infrastructures sportives communales, est approuvé à l’unanimité, non sans un certain nombre d’échanges constructifs entre majorité et opposition. La décision d’un plan global d’investissements 2019–2023 est cependant reportée, le temps de permettre un débat de fond lors d’une Commission des Sports qui se tiendra prochainement. 2. Le budget communal 2019 est également débattu. La majo- rité met en avant le boni généré par l’exercice tandis que l’opposition s’inquiète de l’évolution des dépenses. Un débat se tient à nouveau entre les conseillers communaux, qui amène le vote positif de la majorité et l’abstention de l’opposition. L’ensemble des conseillers communaux remercie et félicite le Directeur Financier de la Commune pour la préparation et le suivi rigoureux de ce budget. 3. Le rapport d’activité 2017–2018 et le plan d’action 2018–2019 concernant l’ATL (Accueil Temps Libre) sont approuvés. Les projets sont bien suivis et les objectifs prioritaires que définit la Commission Communale pour l’Enfance sont à présent fixés. 4. Le schéma de développement territorial (SDT) est le document de base de l’aménagement du territoire en Région wallonne. Toutes les communes et tous les citoyens (enquête publique) ont pu émettre leurs commentaires à la Région wallonne. Notre commune garde sa fonction d’espace semi-rural. Un des objectifs du SDT est de recentrer l’habitat au cœur des villes et villages et d’évi- ter l’urbanisation en ruban (le long des voiries). Le SDT insiste également sur le processus participatif local lors de la conception des projets de développement du cadre de vie des habitants et des usagers. Le projet de SDT a été approuvé. 5. Malgré 3 zones « Natura 2000 » dans notre commune, aucune n’a été retenue par la Région wallonne comme liaison écologique à portée régionale. Cependant, la commune estime intéressant de réaliser une cartographie des couloirs écologiques au niveau local (liaisons vertes via des haies, arbres, vergers, talus, bords des champs, mares, fossés, cours d’eau … ). 6. La Déclaration de Politique Communale 2018–2024 est présentée. Celle-ci contient les grands axes du projet de la majorité durant la législature. Ils seront déclinés en objectifs opérationnels et actions concrètes dans le Programme Stratégique Transversal, construit dans les mois à venir. Les moyens humains et les implications budgétaires y seront détaillés. L’opposition regrette un manque de vision et de cohérence d’ensemble et n’y retrouve pas les priorités et implications budgétaires. Après un débat constructif, la DPC est cependant approuvée à l’unanimité, dans l’attente du PST. 7. La convention de partenariat entre la Commune et l’Asso- ciation « Les amis de la Roseraie Communale » est approu- vée, de quoi continuer la promotion des jardins au naturel dans notre commune. 8. La convention de mise à disposition de parcelles « potager » dans les jardins partagés du ruisseau de Louvranges est approuvée, de quoi sensibiliser la population à l’importance de la biodiversité. 9. Le budget 2019 du CPAS est approuvé malgré 6 absten- tions. La majorité insiste sur le niveau d’ambition élevé du projet social de la Commune. L’opposition mentionne le risque financier indiqué dans la note du Directeur Finan- cier et attend avec impatience le PST (Plan Stratégique Transversal) qui tracera les lignes de directions plurian- nuelles du CPAS. 10. Le marché de service qui envisage la mise en place d’un « pop-up » place à Gistoux est approuvé. Un comité d’accompagnement sera mis en place pour discuter d’actions et initiatives à envisager pour redynamiser le centre de Gistoux. Les comptes rendus complets des conseils communaux sont disponibles sur le site de la Commune. Pour le Conseil communal, Christophe DUJARDIN, Conseiller communal Villages Le conseil communal se réunit habituellement le dernier lundi du mois, dans la salle des mariages de la Maison communale. La séance est publique, n’hésitez pas à venir y assister ! · La Commune de Chaumont-Gistoux vous invite à la GRANDE BROCANTE organisée à l’occasion de la FÊTE DES COQUELICOTS Chaussée de Huy à 1325 Chaumont-Gistoux Le dimanche 9 juin 2019 de 8 h à 17 h 30 Vide grenier, attractions foraines, petite restauration, animations diverses … Nous nous réjouissons de vous retrouver dans une ambiance chaleureuse et amicale. TOUTES LES INFOS PRATIQUES : www . chaumont - gistoux . be (pas de publicité électorale, ni de vente d’objets neufs)12 Amal game 80 – Été 2019 Nou velles de la Commu ne Opération « Bouchons » Ne jetez plus vos bouchons à la poubelle ! La collecte et le recyclage des bouchons en plastique permettent à des associations de financer des projets. A Chaumont-Gistoux, nous avons choisi de collecter les bouchons au profit de l’ASBL Les Amis des Aveugles. Cette association contribue au financement de l’éducation de chiens guide. Pour soutenir la formation d’un chien guide, le principe est simple : collectez un maximum de bouchons en plastique et déposez-les dans un de nos points de collecte situés dans le hall d’entrée de la maison communale, dans les écoles, au centre sportif André Docquier, ainsi qu’à la Biosphère. · Quels sont les bouchons acceptés ? Les bouchons de bouteilles d’eau, de lait, de jus de fruit, de sodas, bouchons de sport, de choco, de beurre de caca- huètes, de vaporisateurs, d’adoucissants, de lessives liquides, de pâtes à tartiner … · Quels sont les bouchons refusés ? Les bouchons-couronnes, les bouchons en liège, les bou- chons contenant du carton, du fer-blanc, du métal, les piles et le papier … Nadine TRIEF, Service Communication Chaumont-Gistoux s’engage pour le climat ! Notre objectif : réduire de 40 % les émissions de CO 2 sur la commune d’ici 2030 La Commune de Chaumont-Gistoux vient de s’engager dans la Convention des Maires. Cette initiative, lancée en janvier 2008 par la Commission européenne, invite les communes d’Europe et leurs citoyens à dépasser les objectifs fixés dans le paquet européen énergie-climat « 3 x 20 » en 2020. Les communes signataires s’engagent à réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et à développer des énergies renouvelables sur leur territoire. · Concrètement, ça implique quoi pour Chaumont- Gistoux ? Notre commune va, d’ici un an, · Réaliser avec l’aide d’un expert externe, un inventaire des émissions de gaz à effet de serre produites sur notre territoire communal, · Définir des objectifs de réduction et élaborer un plan d’actions en faveur de l’énergie durable en collaboration avec les citoyens et les acteurs locaux. Ces actions seront conçues en faveur du développement d’énergies renouvelables sur la commune, de la sensibilisation et du soutien aux économies d’énergie pour les ménages, de la mobilité durable, de l’amélioration énergétique de nos bâtiments communaux, etc. Vous serez bien évidemment tenus au courant des différentes actions qui seront retenues. Nous vous inviterons à nous accompagner dans cette grande aventure car vous êtes avant tout les acteurs de l’énergie de notre commune ! Si vous souhaitez obtenir davantage de renseignements, n’hésitez pas à contacter notre éco-passeuse, Emilie Lemaire, du lundi au mercredi par tél. au 010/23.38.21 ou par email (eco-passeu r @ chaumont-gistou x . be). Plus d’infos sur http : / / www . conventiondesmaires . eu Les bouchons refusés Les bouchons refusés Bouchons-couronnes, Bouchons en liège, Bouchons avec du carton, Fer-blanc, Métal, Piles, Papier Conseil : les bouchons souillés Rue de la barrière 37, 7011 Mons • 065/40.31.00 bouchons@amisdesaveugles.org • www.amisdesaveugles.org Ed iteur responsable : Eric BALA TE, rue de la Barrièr e, 37 - B 7011 Mons (Ghlin ) Eau, Lait, Jus de fruit, Sodas, Bouchons sport, Choco, Beurre de cacahuètes, Vaporisateurs, Adoucissants, Liquides lessive, Rue de la barrière 37, 7011 Mons • 065/40.31.00 bouchons@amisdesaveugles.org • www.amisdesaveugles.org Les bouchons acceptés Les bouchons acceptés Saviez- vous que ? Une tonne de bou- chons en plastique vaut 250 €. Il faut 100 tonnes de bouchons pour financer la formation d’un chien guide13 Rue Peumont 2A • 1325 Chaumont-Gistoux M. Jupsin 0475 81 68 08 marc.jupsin@gmail.com VÉTÉRINAIRES Jupsin & Hernalsteens Petits animaux & Chevaux A. Hernalsteens 0477 27 60 41 anne.hernalsteens@gmail.com Traitement par laser de 4e génération Rue Joba 9 – 4053 Embourg Siège d’exploitation : Grand’Place 23 – 5060 Auvelais 04 224 74 84 – 04 224 23 69 www.uni-media.be UNImédia Editions Multimédia Contact : Jean-Michel Delforge – info@uni-media.be Unimédia est le leader wallon en matière de guides de proximité financés par la publicité : ▪ guides et bulletins d'informations communales; ▪ plans de ville; ▪ annuaires commerciaux ( Guide Vlan); ▪ brochures d'accueil des patients d' hôpitaux; ▪ vidéos thématiques. Confiez votre image à un partenaire sérieux et fiable. Est désormais multimédia ! 10 0 % E-MAIL : info@hoslet.be Site Internet: www.hoslet.be Chaussée de Huy , 191 à 1325 CHAUMONT-GISTOUX T.V.A. : 0406910644 - RCN 33348 - Eng. 030412 /04/08 Tél. 010 / 68.80.57 - Fax. 010 / 68.02.35. 14 Amal game 80 – Été 2019 Nou velles de la Commu ne Chronique agricole Entre mars et mai 2018, la Commune a mis en place une Commission afin de poser les jalons d’une réflexion sur l’utili- sation des produits phytosanitaires dans nos villages. Celle-ci a réuni, par trois fois, des membres du conseil communal, des spécialistes de la question, ainsi qu’un groupe d’agricul- teurs de la commune. Bilan de ces rencontres ? Aujourd’hui, nombre de nos agriculteurs se sentent jugés, stigmatisés et mettent en avant une certaine méconnaissance de leur métier. Pour la commune, c’est surtout la rupture de confiance et le manque de communication entre habitants et agriculteurs qui sautent aux yeux. D’où l’importance de retisser, avant tout, les liens entre les deux parties. Une des pistes de travail dégagées lors de ces rencontres : l’apparition d’une rubrique agricole dans l’Amalgame, dans le but de mieux se connaître et comprendre l’autre. Pour cette première, c’est Jacqueline Strade, agricultrice à Chaumont qui prend la plume. Son souhait : vous expliquer différents aspects de son métier … Lettre ouverte de Jacqueline Strade, agricultrice … où il est question de culture(s), de communication, de pulvérisation, de mobilité et de mieux vivre ensemble. Aujourd’hui, j’aimerais que nous puissions réinstaurer un climat serein entre les citoyens et les agriculteurs et surtout un dialogue ouvert et transparent. Ceci passe par une meilleure connaissance de notre métier, qui s’est perdue au fil du temps, car les habitants des zones rurales n’ont plus forcément un agriculteur parmi leurs proches, comme c’était souvent le cas auparavant. Sachez que notre agriculture est l’une des plus encadrées, une des plus contrôlées au monde. Nous devons respecter un grand nombre de lois et de normes extrêmement sévères. En cas de manquement, nous sommes sanctionnés. Pourtant, nos concitoyens sont de plus en plus inquiets et parfois cri- tiques par rapport à nos pratiques. Nous, agriculteurs, devons prendre le temps d’expliquer comment nous travaillons : nous devons renouer le lien perdu avec nos concitoyens. Depuis déjà plusieurs années (et c’est une situation qui s’aggrave ces derniers mois), l’agriculteur qui sort avec son pulvérisateur se fait parfois interpeller, voire insulter par des passants. Oui, nous devons utiliser des produits pour protéger nos cultures. Nous devons garantir un produit qui répond aux critères des entreprises qui nous achètent nos productions. Nous avons des exigences à respecter afin d’être payés pour nos produits. Nos concitoyens réagissent aujourd’hui à l’usage des produits phytosanitaires. Leur intérêt pour la qualité de leur alimentation et de leur environnement est légitime. Cependant, il faut savoir que nous n’en avons jamais si peu utilisé. En Wallonie, la dimi- nution des quantités utilisées est très significative : 30 % de phyto en moins en 20 ans. Les quantités ont diminué, la façon de traiter les cultures a changé, de même que les pratiques agricoles liées à cet usage. La science et la recherche sont, à ce sujet, les alliés des agriculteurs vers plus de durabilité. · Pourquoi nous travaillons parfois la nuit ? Pas pour le faire en catimini … En fonction de la météo et du taux d’humidité contenu dans l’air, une pulvérisation se fera soit tôt le matin, soit tard le soir ou même la nuit si la température est trop élevée la journée. Tout cela pour rendre le traitement le plus efficace possible, avec les doses les plus faibles possibles. Des avertissements pour la réalisation des traitements sont envoyés par sms par des centres agronomiques qui suivent l’état des cultures et le type de maladies … Autrement dit, si autrefois nos parents ou grands-parents traitaient les cultures de façon systématique, aujourd’hui les agriculteurs n’appliquent un traitement qu’en cas de nécessité. Nous sommes agréés, nous avons une phytolicence, ce qui veut dire que nous avons appris à utiliser ces produits et un suivi est exigé chaque année. Enfin, nos productions agricoles sont analysées et si elles présentent un niveau de résidus qui 15 Amal game 80 – Été 2019 Nou velles de la Commu ne dépasse les seuils admissibles (en sachant que ces seuils sont extrêmement bas), elles sont retirées de la vente. La FWA (Fédération Wallonne de l’Agriculture) a mis en place plusieurs projets visant à accompagner les agriculteurs vers plus de durabilité et une diminution plus importante de l’usage de ces produits : partager des expériences, récolter les projets de recherche axés sur cette dynamique, … De plus, une certification est octroyée tous les trois ans par un organisme agréé et des contrôles sont faits dans chaque ferme (contrôle AFSCA et contrôle bien-être animal, contrôle des effluents d’élevage, etc.). Bref, l’usage des produits phytosanitaires reste aujourd’hui nécessaire pour nous, même si la tendance va vers une constante diminution et vers une attention à un usage pré- cautionneux et respectueux de l’environnement et de la santé. Nos pulvérisateurs aussi sont vérifiés. Un contrôle technique est exigé afin d’obtenir un macaron à apposer sur le pulvé- risateur. Il est réalisé par un organisme agréé par la Région wallonne. Depuis cette saison, les jets antidérive de 50 % sont obligatoires et certains d’entre nous se sont déjà équipés de jets antidérive de 90 % (pour éviter la dérive près des maisons, chemins, etc.). Que peut faire notre commune pour soutenir ses agriculteurs ? Il est important que le Conseil communal nous guide sur les questions relatives aux politiques et programmes qui ont une incidence sur la vie agricole, ou encore qu’il sensibilise les habitants de notre commune à la mobilité liée à notre activité agricole. Les chicanes, les voitures garées sur la voie publique, les haies, les branches qui dépassent sur la voie publique transforment notre trajet en un véritable parcours du combattant pour rejoindre nos cultures avec des machines de plus en plus imposantes (une moissonneuse mesure 4 mètres de haut, 4 mètres de large et peut mesurer jusqu’à 15 mètres de long). Nous aimerions que la commune se dote d’une charte expli- quant à chaque nouvel habitant qu’il emménage dans une commune rurale. Le chant du coq, les vaches qui meuglent, le bruit des moteurs des tracteurs de jour comme de nuit, (en fonction des saisons et de la météo) font partie de ce caractère rural. Enfin nous comptons sur nos autorités communales pour soutenir notre volonté de communiquer positivement et dans la transparence avec nos concitoyens ! Jacqueline STRADE Vous avez certainement une ferme dans votre quartier (il en reste une trentaine en activité dans notre commune) … Si vous avez des questions, des inquiétudes, des doutes, osez franchir la porte de votre voisin agriculteur pour débattre, discuter et découvrir sa réalité. Cette chronique agricole trouvera dorénavant sa place dans les prochaines éditions de l’Amalgame, sous cette forme ou sous une autre. Si vous désirez, en tant qu’habitant, partager vos réflexions sur le monde agricole, ces colonnes sont les vôtres aussi. Vous pouvez nous contacter à l’adresse suivante : communicatio n @ chaumont-gistou x . be En mer, des montagnes de plastique aboutissent dans l’estomac des mammifères marins … Dans nos champs, les canettes abandonnées atter- rissent …dans la panse des vaches ! Les agriculteurs y sont de plus en plus confrontés : une canette de-ci de-là, jetée dans un pré ou en bordure d’un champ … Ce déchet peut causer bien des dégâts … Au moment de faucher, ces canettes abandonnées sont susceptibles d’échapper à la vigilance des agricul- teurs, d’endommager leurs machines et de se retrouver éparpillées dans leurs récoltes …qu’ils risquent de voir déclassées et refusées à la vente. Dans les prairies, les vaches broutent mais ne trient pas : d’une canette écrasée ou déchiquetée, elles ne font qu’une bouchée, …Résultat : risques de péritonite, péricardite, perforation de l’estomac ou même …fin tragique. Pensons-y : un acte d’incivisme, pas plus grand qu’un bout de métal, peut causer la mort d’un animal ou réduire à néant une partie des récoltes …16 Amal game 80 – Été 2019 Nou velles de la Commu ne Rappel et aperçu des nouvelles dispositions relatives au bail Que vous soyez bailleur ou preneur, certaines interrogations peuvent apparaître. À travers le présent article, nous allons tenter de vous apporter les réponses aux questions que vous vous posez. Nous nous intéresserons plus particulièrement au bail de résidence principale. Législation applicable Depuis la 6e réforme de l’Etat, la matière du bail a été régio- nalisée. En date du 15 mars 2018, le Gouvernement Wallon a adopté un décret relatif au bail d’habitation1 qui régit désormais la matière. Ce décret est entré en vigueur le 1er septembre 2018 et avec lui de nouvelles règles sont apparues. Le Code wallon du logement et de l’habitat durable est aussi d’application2. I. Le bail de résidence principale – généralités · Qu’est-ce qu’un bail de résidence principale ? C’est un bail d’habitation que le preneur, avec l’accord exprès ou tacite du bailleur, affecte dès son entrée dans les lieux loués à sa résidence principale. (art.52 §2 al.1 du décret) · Quelle est la durée d’un bail de résidence principale ? Tout bail de résidence principale est réputé conclu pour une durée de 9 ans. (art.55 §1 du décret) Néanmoins, les parties peuvent, sous certaines conditions, conclure un bail de courte durée (max. 3 ans) ou conclure un bail de plus de 9 ans ou un bail à vie. · Nouveauté pour le bail de courte durée En ce qui concerne le bail de courte durée (toujours de rési- dence principale), conclu ou renouvelé à partir de septembre 2018, le nombre de prolongations passe de une à deux, à condition que la durée totale du bail (« prorogations » com- prises), n’excède pas 3 ans. Autre nouveauté pour le bail de courte durée : chacune des parties peut résilier le bail avant son échéance normale (pour le preneur moyennant un préavis de 3 mois et le versement d’une indemnité d’un mois de loyer ; obligatoirement pour occupation des lieux loués dans le chef du bailleur dès la deuxième année de la location ou par des parents ou alliés du bailleur, de son conjoint ou cohabitant légal jusqu’au second degré). · Rappel des dispositions communes à tous les baux · Tout bail doit être établi par écrit et mentionner une série d’informations essentielles. Citons entre autres : l’identité des parties, l’adresse du logement loué, le prix du loyer, la date à laquelle commence la location, la durée du bail, etc. (art.3 du décret) · Le preneur a l’obligation de souscrire une assurance incen- die. (art. 17§2 du décret) · La copie du certificat PEB3 doit être communiquée au locataire avant la signature du bail de location. L’absence de certificat PEB valable au moment de la mise en loca- tion peut être sanctionnée par une amende administrative forfaitaire d’un montant de 1.000 €. Nouveau ! · Toutes les informations pouvant être demandées au candidat locataire sont citées de manière exhaustive. (art. 6 du décret) · Les règles en cas de décès du locataire sont prévues (art. 46 du décret). · 2 nouveaux types de baux ont fait leur apparition ; il s’agit du bail de colocation (art. 65 et suivants du décret) et du bail étudiant. (art. 76 et suivants du décret) II. Droits et obligations de chacune des parties LE BAILLEUR DROITSOBLIGATIONS 1. Mettre fin au bail · Soit à l’expiration des 9 ans moyennant un préavis de 6 mois ; (art. 55 §1 du décret) · Soit à tout moment, en donnant un préavis de 6 mois, pour occuper les lieux loués personnellement et effectivement ou les faire occuper par un de ses proches ; (art.55 §2 du décret) · Soit à la fin d’une période de 3 ans, en donnant un préavis de 6 mois, pour reconstruire, transformer ou rénover le logement. (art. 55 §3 du décret) · Lorsque les travaux concernent plusieurs logements, situés dans le même immeuble, le préavis peut être donné à tout moment pour les logements concernés, afin d’assurer le bon déroulement des travaux. Dans ce cas, le bail ne peut pas être résilié pendant la première année ; 1. Délivrer au preneur la chose louée en bon état de répa- rations de toute espèce, entretenir cette chose en état de servir à l’usage pour laquelle elle a été louée et y faire toutes les réparations qui peuvent devenir nécessaires, autres que locatives. En faire jouir paisiblement le preneur, et sans changer la forme de la chose louée.4 Les réparations réputées locatives occasionnées uniquement par la vétusté ou force majeure sont à charge du bailleur.5 Ex : réparation pièces de chauffage défectueuses, rempla- cement boiler, etc. · CHRONIQUE JURIDIQUE 1 Décret du 15 mars 2018 relatif au bail d’habitation, M.B. 28 mars 2018 2 M.B., 4-12-1998 3 Le certificat PEB est la « carte d’identité énergétique » des bâtiments qui permet de comparer leur performance énergétique (PEB). 4 Article 7 du décret du 15 mars 2018 5 Article 8 du décret du 15 mars 201817 Amal game 80 – Été 2019 Nou velles de la Commu ne DROITSOBLIGATIONS · Soit à la fin d’une période de 3 ans, en donnant un préavis de 6 mois, sans motif, mais moyennant le versement d’une indemnité. (art. 55 §4 du décret) 2. L’enregistrement du bail par le bailleur doit être réalisé dans les deux mois de la signature du bail. A défaut, le locataire peut quitter les lieux loués, à tout moment, sans préavis et sans indemnités. Toutefois, le preneur doit préalablement et avant tout donner un délai d’un mois pour faire enregistrer le bail.6 LE LOCATAIRE DROITSOBLIGATIONS 1. Mettre fin au bail · Soit à son échéance, moyennant un préavis de 3 mois ; (art.55 §5 du décret al.1) · Soit à tout moment, moyennant un préavis de 3 mois et, lorsque la résiliation intervient au cours des trois premières années de la location, moyennant le paiement d’une indem- nité. (art.55 §5 du décret al.2) 1. User de la chose louée en bon père de famille et payer le loyer à temps et à heure.7 2. Entretien du bien Le preneur est tenu des réparations de minimes importances et dues à l’utilisation normale des lieux par le preneur.8 Ex : entretien chaudière, ramonage cheminée, etc. Le Gouvernement arrête une liste non limitative des répara- tions locatives9. 3. La constitution d’une garantie locative La garantie permet au bailleur d’être indemnisé si le preneur ne respecte pas, totalement ou partiellement, ses obligations. Elle couvre : · des arriérés de loyer et/ou de charges ; · d’éventuels dégâts locatifs ; · toute indemnité due par le locataire. La garantie consiste le plus souvent en une somme d’argent versée sur un compte individualisé au nom du locataire, et ne peut pas dépasser 2 mois de loyer. Vous avez des questions plus techniques ou précises ? Nous vous invitons, à vous rendre sur le portail du logement en Wal- lonie : http://lampspw.wallonie.be/dgo4/site_logement/ ou sur le site Droits Quotidiens (https://www.droitsquotidiens.be/fr). Lola CAPPELLE, Emilie LEMAIRE, Service Juridique Eco-passeur Service logement-énergie Un Repair Café à Chaumont-Gistoux ? Appel aux bonnes volontés La plupart de nos appareils électroménagers ou autres outils technologiques – une fois abimés ou usagés – sont réparables et peuvent connaître une nouvelle vie ! On ne peut pas en dire autant de la Terre, qui n’en peut plus de digérer déchets et détritus, résultats d’un gaspillage et d’une obsolescence programmée qui visent à soutenir une consommation inconsidérée … Pour apporter sa petite pierre à l’édifice de la sauvegarde de notre environnement, Chaumont-Gistoux souhaite développer un Repair Café, alliant réparations ingénieuses et moments de convivialité … Ce projet associerait joyeusement économies, écologie et action sociale ! · Vous pouvez vous libérer 3 à 4 heures par mois ? · Vous aimez bricoler, réparer ? · Ou vous souhaitez simplement soutenir ce projet et vous investir dans sa mise en place ? Prenez contact avec Clémentine Robinet, responsable volontariat au 010 687 250. 6 Articles 53 et 54 du décret du 15 mars 2018 7 Article 14 du décret du 15 mars 2018 8 Article 15 du décret du 15 mars 2018 9 Tableau non exhaustif des réparations et des entretiens à charge des parties disponible sur http://lampspw.wallonie.be/dgo4/tinymvc/apps/logement/views/documents/baux/ fiches/FR/liste_non_limitative_des_reparations_locatives.pdf Illustration : Arnaud Debaenst, infographiste au CPAS18 Amal game 80 – Été 2019 Nou velles de la Commu ne L’Adagio, bar à vins, tapas et cocktails, c’est Michel Joachim et Monique Robyns · Quel a été votre parcours avant l’ouverture de votre activité ? Monique : C’est un parcours scientifique, je travaille encore actuellement en recherche et développement. J’ai toujours été intéressée par la cuisine et la découverte de bons produits. J’aime le contact humain, les gens, la proximité. Je suis une personne à l’écoute, j’aime partager. J’ai toujours eu envie d’ouvrir un établissement, de mettre à l’honneur ma passion culinaire. C’était un projet de longue date, un projet ouvert. Une question de moment et de belle rencontre, et c’est arrivé, le rêve s’est réalisé. Michel : J’ai un parcours commercial dans l’électronique de loisirs (TV, HiFi, …) en particulier les achats internationaux. Je suis retraité depuis une dizaine d’années. Etant très dyna- mique, j’avais envie de reprendre une activité commerciale qui correspondait à mes passions : l’œnologie et le contact humain. Monique et moi nous sommes rencontrés il y a 7 ans et avons ainsi trouvé le bon partenaire et dans la vie et pour réaliser notre projet. · Quels sont vos centres d’intérêt ? Nous en avons, mais parfois le temps manque ! Monique : la musique, le tennis, les promenades dans la nature (à pied, à vélo), la découverte d’autres cultures. Michel : le sport (le tennis et les arts martiaux dont le karaté longtemps pratiqué), la randonnée, la musique, l’œnologie, la lecture : les romans vécus ou encore Anna Gavalda · A quand remonte votre histoire avec Chaumont- Gistoux ? Nous avons découvert Chaumont-Gistoux par les promenades proches de notre domicile initial et par les tartes aussi ! · Comment décririez-vous le village, l’ambiance qu’on y trouve ? Chaumont-Gistoux est un bel endroit, son côté village nous a séduit. L’esprit est accueillant. Le concept qui était le nôtre a pu s’épanouir naturellement. Nos clients nous disent se sentir comme à la maison et c’est ce que nous recherchions. Nous avons une relation privilégiée avec nos clients, certains sont devenus des amis, certains ont trouvé des amis dans notre établissement. Nous avons aussi une bonne complicité avec les commerçants du village. Notre équipe est constituée de jeunes d’ici. Nous entretenons ainsi l’esprit convivial de Chaumont-Gistoux. · Vous travaillez et habitez à Chaumont-Gistoux ? Est-ce facile de s’intégrer dans la vie du village ? Nous avons longtemps habité une autre commune. Quand nous nous sommes établis ici il y a bientôt deux ans, nous nous sommes directement sentis chez nous. L’accueil a été chaleureux, l’intégration s’est faite facilement. · Vous faites vos courses à Chaumont-Gistoux ? Y manque-t-il quelque chose ? Oui, toutes nos courses personnelles se font dans la commune, nous essayons d’aller un peu chez tout le monde. On peut faire beaucoup à pied dans le centre de Gistoux. Ce qui manque ? Un marché de produits locaux animé. La fromagerie et les produits artisanaux au lait de chèvre Altitude 150, c’est Raphaël Noël et Delphine Jacques. · Quel a été votre parcours avant l’ouverture de votre activité ? Raphaël : Il fut long ! 10 ans comme vendeur chez All Dion, ensuite je me suis formé en techniques de chauffage et j’ai exercé le métier de chauffagiste pendant près de 8 ans. Dans l’intervalle, nous avions acquis la ferme. J’ai toujours été passionné par l’agriculture. Nous avons commencé avec 10 chèvres, elles sont 80 aujourd’hui. Delphine : Je suis employée. J’ai un jour visité une chèvrerie artisanale à Durbuy avec mon chien et mes enfants et je me suis dit que ce serait une belle façon d’exploiter la ferme et de développer le côté vente et culinaire qui me passionne. · Vous avez des hob- bies ? On se consacre essentielle- ment à nos trois enfants et à la chèvrerie. Nous prenons le temps de développer de nouveaux produits avec créativité. · DÉCOUVREZ VOS COMMERÇANTS19 Amal game 80 – Été 2019 Nou velles de la Commu ne · Qu’est-ce qui vous a amené à Chaumont-Gistoux ? Nous y vivons depuis toujours, comme les générations qui nous ont précédées (cela remonte au moins à nos arrière- arrière-grands-parents des deux côtés). L’arrière-grand-père de Delphine était postier, son grand-père Secrétaire communal. C’était une évidence pour nous de vouloir y vivre. · Qu’est-ce qui vous plaît à Chaumont-Gistoux ? Chaumont-Gistoux est proche de tout, tout en restant à la campagne. Nous avons des projets à domicile, hors marché et nous espérons bien séduire les habitants de Chaumont- Gistoux comme tous ceux que nous rencontrons. Nous aimons la douce tranquillité qu’on trouve ici. · Vous faites aussi vos courses à Chaumont-Gistoux ? D’après vous, que manque-t-il chez nous ? Nous faisons nos courses chez nos partenaires dans la com- mune de Chaumont-Gistoux et ailleurs. Un événement festif et rassembleur dans le village de Chaumont serait un plus. Les P’tits P’LAIt’sirs, produits laitiers à la ferme, c’est Céline Deffrenne · Quel a été votre parcours avant l’ouverture de votre activité ? Je viens de Tournai où mes parents avaient une exploitation agricole et vendaient directement du beurre et du yaourt. J’ai ajouté la glace. C’était ma condition pour venir vivre ici. Je trouvais bien de lancer cela, il n’y avait pas encore de vente directe de produits laitiers. · Ça a été facile de vous intégrer dans le village ? Je suis arrivée par amour à Corroy-le-Grand, il y a près de 10 ans. L’accueil a été chaleureux et j’ai vite trouvé mes marques. · En dehors de votre activité commerciale, qu’est-ce qui vous passionne ? Entre les enfants et le travail à la ferme et à la boutique, il reste peu d’espace pour autre chose, mais j’aime cela. Mon métier me passionne, c’est comme être en vacances tout le temps. Nous nous adaptons à la météo, aux circonstances, c’est une grande liberté. · Chaumont-Gistoux, c’est comment ? C’est accueillant, le contact est bon, les habitants échangent facilement, je connais mes voisins. Il y a de la vie : l’école, la fête du village de Corroy. La clientèle est hyper locale et vient pour le produit. Les personnes sont contentes de trou- ver un commerce dans le village. · C’est quoi le petit « plus » qu’on trouve ici et pas ailleurs ? Par rapport à ma région natale (la région de Tournai) : de grands espaces, de beaux valons, proche de tout, des sentiers pour de belles balades … c’est déjà pas mal. · Vous faites aussi vos courses à Chaumont-Gistoux ? D’après vous, y manque-t-il quelque chose ? Oui, chez les producteurs locaux pour ce que je ne produis pas moi-même (nous avons un potager pour nos légumes). Ce qui est différent pour moi, c’est d’être obligée de prendre la voiture pour faire mes courses. Bienvenue à La pharmacie Coppe et les Vins de Louise ont déménagé mais restent dans la commune. Bienvenue à la nouvelle gérante de « Femme de Toi » ! Sébastien & Nino – Le Salon by Nino Mee Ran Dotreppe – Mee Gaëlle Masson – Rose & Tulle Decors Marceline Van Cutsem – Claemati InteriorNext >